Assise les jambes replier vers sa poitrine, ses mains entourant de part et d'autre ces dernières. Hilda était recroquevillé sur elle-même, son dos exposé à la vue de Katia qui lui brossait les cheveux avec délicatesse. Elle était crispée et très gêner d'exposé ainsi à la vue d'une inconnue les marques de sa souffrance passée. Les cicatrices sur son dos étaient encore très visible après tout ce temps. Les marques étaient devenus plus rosé et sa peau poreuse était étrange au touché. Elle ignorait combien il y en avait car elle n'avait jamais osé les regards.
— Ne soyez pas si nerveuse Hilda, lui dit Katia en passant de l'eau sur ses cheveux plein de mousse.
Comment ne pas l'être ? Elle se dévoilait à une parfaite inconnue. Que pensait donc Katia d'elle ? Elle était laide, les marques sur son corps étaient aussi repoussant que sa silhouette svelte.
— Vous avez honte de vous, et vous avez tort, insista la grecque. Rien n'est de votre faute.
Hilda se crispa de plus belle. Sa faute ? Elle était l'unique responsable de ce qui lui arrivait. Elle n'aurait pas été si traumatisée si elle s'était laissé faire depuis le début.
— Vous me faites pensez à Cyriac. Lui aussi est convaincu qu'il est responsable de tout ce qui lui arrive.
Hilda se redressa créant une vague dans la baignoire et l'eau déborda sur les carreaux de la salle de bain. Elle se tourna vers la grecque qui la jonchait avec une étrange émotion dans le regard.
— C'est lui qui vous a demandé de prendre soin de moi n'est-ce pas ? Lui demanda t-elle.
Katia acquiesça. À quoi bon le nier ? Hilda était peut-être naïve mais elle était très attentif aux choses qui se dérouleraient autour d'elle.
— Vous pouvez lui faire confiance lorsqu'il dit qu'il ne vous fera aucun mal, avança t-elle. Il tient toujours ses promesses.
— Je ne veux pas de son aide, il m'effraie.
Elle percevait chez lui une autre facette qu'il s'efforçait de lui cacher ou alors de lui faire oublier.
— Il effraie tout le monde, c'est dans ses habitudes d'aspirer la crainte chez les gens.
Mais il n'y avait pas que ça qu'il inspirait chez les gens. Si il était aussi cruel qu'il le prétendait cela n'empêchait pas les femmes de le désirer ou de l'admirer.
— J'ai du mal à comprendre. Pourquoi vaudrait-il m'aider ? Il déteste tellement de choses en moi.
Elle ne se l'expliquait pas. Lorsqu'on n'appréciait quelqu'un ou quelque chose on s'en éloignait.
— Vous avez peur c'est normal. Vous avez passez sept ans loin de tout. Tout cela est trop brusque pour vous.
Hilda se pinça la lèvre et plongea à nouveau son corps dans l'eau. Cyriac Kreïyos était un mystère. Accepter sa folle proposition était comme se lancer dans l'inconnu tout en sachant que l'issue serait fatale.
— J'ai cru qu'il était votre fiancée, avoua t-elle. Lorsque vous parliez tout à l'heure vous n'avez pas cessez de regarder la porte comme par crainte que quelqu'un vous entende.
Katia se redressa et attrapa un peignoir sur le mur et l'aida à le vêtir.
— Il est vrai que je craignais que Cyriac l'entende car il est très proche de mon frère. Et Dimitri est du genre surprotecteur. Il remuerait ciel et terre pour connaître cet homme.
Et ça ne se passait jamais bien lorsque son frère s'en mêlait. Ce n'était pas pour rien qu'elle lui cachait sa relation.
— Il faut vous acceptez tel que vous êtes, il n'y a qu'ainsi que les autres vous accepteront.
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Une si troublante proposition.
RomanceHilda est convaincue que jamais elle ne parviendrait à surmonter son traumatisme et mener à nouveau une vie normale. Mais lorsqu'après sept ans dans le centre de rééducation de Toscane elle fait la rencontre de Cyriac Kreïyos, le propriétaire des li...