Une si troublante proposition.

32.

Coucou tout le monde !

Très important !
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Merci et bonne lecture !

— Il fait très froid, tu n'as pas de veste ?

En entendant la voix suave et aguicheuse d'Elena, le milliardaire cessa de contempler le coucher de soleil et se retourna pour affronter son interlocutrice.

— Malheureusement non, répliqua t-il. J'ai dû l'oublier au bureau.

Elena avança et posa ses mains sur son torse qu'elle caressa avant de saisir sa cravate et de l'arranger. Ce qui n'était bien sûr pas nécessaire puisque cette dernière était parfaitement en place.

— Toi qui n'oublie jamais rien, qu'est-ce qui a bien pu te troubler pour que ça arrive ? Lui demanda t-elle en souriant malicieusement.

Il vit à travers la lueur lumineuse de son regard qu'elle songeait qu'elle était la cause de se tumulte d'émotions en lui. Ce qui était très loin de la réalité.

Il saisit ses mains pour qu'elle arrête de le toucher. Elle souriait visiblement ravie de son petit jeu.

— Pourquoi as-tu peurs que je te touche ? Est-ce parce que je réveil le désir en toi ?

— Il en faut bien plus pour m'exciter, claqua t-il exaspéré.

Ou pas ! Lui cria sa conscience. Car évidemment, Hildegard Mór n'avait pas besoin de l'aguiché pour qu'il songe à la posséder. Il suffisait qu'elle se mordille une lèvre, qu'elle sourit ou rougit. Ou alors qu'elle soit juste avec lui, sa seule présence créait un déluge d'émotion en lui.

— Rien de ce que tu pourrais faire ne changera le faites que je ne veux pas de toi, ajouta t-il.

— Laisses moi essayer.

Elle se souleva sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur celles de l'homme qui la laissa faire. Il approfondi même leur baiser et en contrôla le rythme. Elena soupira de ravissement et se lova un peu plus contre lui. Mais il s'écarta et s'essuya la bouche du bout des doigts.

La jeune femme était essoufflé et rouge de confusion.

— Qu'est-ce que ça signifie ? Lui demanda t-elle le cœur battant frénétiquement.

— Que tu as essayé et échoué, claqua t-il tranchant.

Il lui indiqua du regard son entrejambe parfaitement normal sans une quelconque anomalie provoquer par la présence d'une érection.

Pourtant ce matin en embrassant la jeune femme, tout son corps c'était éveillé. Il avait vibré, comme si ce chaste baiser lui avait rendu le souffle de vie.

— Tu parle comme si je t'avais toujours été insensible ! S'indigna Elena.

— Toi qui maîtrise à la perfection l'art de la simulation, comment n'as-tu pas pu te rendre compte que je faisais semblant ? Lui demanda Cyriac impétueux.

— Tu mens ! Tu cherches juste à me vexer !

— C'est là que tu te trompes, je me fiche de tes états d'âmes, tu es aussi insignifiante à mes yeux que l'est ma mère.