9.

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Hilda s'amusa à cuisiner avec Katia. Bien qu'elle ne fit pas grand chose, elle aida la jeune femme du mieux qu'elle pu. Et elle cela la détendit autant que lorsqu'elle utilisait son inhalateur.

Elle se surprit à sourire quelques fois et elle en oublia même la présence du milliardaire en ces lieux. Il ne l'avait pas approché depuis qu'il était rentré de sa promenade nocturne. Il s'était retiré dans la bibliothèque et bien que Hilda ordinairement adorait y passer du temps le savoir en ces lieux lui avait coupé tout envie de lire.

Ces livres romantiques qu'elle adorait, elle rêvait secrètement d'être ces femmes qui par le plus incroyable des hasards rencontraient des hommes riche, beau qui pourtant juraient ne jamais aimé mais qui finissaient par tomber sous le charme de ses jeunes demoiselles. Ils se mariaient et avaient beaucoup d'enfants. Un peu comme dans les comptes de fée.

— Croyez-vous que le véritable amour existe Mlle Kerux ? Demanda t-elle à Katia.

Elle avait interrompit ses mouvements et regardait distraitement en direction de la porte comme si elle craignait que quelqu'un ou quelque chose y surgisse.

— Appellez moi Katia, et concernant votre question j'ignore quoi vous répondre.

La jeune femme opina un peu déçu de ne pouvoir savoir si ses rêves deviendraient un jour réalité. Elle ignorait ce qu'était le véritable amour. Personne ne l'avait jamais aimé. Son père ? Peut-être. Elle ne s'en souvenait plus vraiment. Sa mère ? Elle n'avait vu en elle qu'un moyen de se faire de l'argent. Mme Sienna ? Non, au début elle aurait pu confondre sa compassion à de l'amour mais au-delà de sept ans Mme Sienna la considérait comme un cas désespéré et ne faisait plus le moindre effort. Comment lui en vouloir ? Elle-même aurait certainement jeter l'éponge et serait exaspéré de m'occuper d'une personne condamnée au désespoir. Même Tara avait beaucoup changé ces deux dernières années. Pourtant son amie avait trouvé l'amour. Peter était un avocat brillant qui s'était occupé du cas de Tara et ils étaient tombés amoureux. À présent son amie avait formé une adorable famille avec lui. Elle attendait son deuxième enfant. Pouvait-elle s'en tenir à cette expérience pour affirmer que le véritable amour existe ? Certainement pas !

— Si je le dis, ajouta Katia, c'est parce qu'on ne peut jamais savoir si quelqu'un nous aime véritablement. Il faut passer certaines épreuves ensemble pour savoir si l'on s'aime vraiment. On ne peut avoir de preuve sur la sincérité des sentiments de quelqu'un.

— Je n'aime personne, avança t-elle.

— Je vous comprends, il n'y a aucun homme dans les parages pour vous faire tourner la tête.

Hilda bouscula la tête. Il y aurait pu avoir de milliers d'hommes elle n'en aurai eut de l'attirance pour aucun.

— Je n'aime personne en général.

Katia papillonna comprenant enfin où elle voulait en venir. Elle fût peiné de voir combien elle était privée des émotions, et des sentiments les plus importantes de la vie.

— Je ne sais pas comment on aime, j'ignore ce qu'on fait ou ce qu'on ressent lorsqu'on aime quelqu'un.

Katia acheva de disposé ses boulettes sur le plateau et se tourna vers la jeune femme.

— Vous aimez forcément quelque chose.

Elle réfléchit un instant avant de sourire.

— Le dessin peut-être ?

Non elle n'aimait pas du tout. Elle était très maladroit avec un crayon que les seuls chose qu'elle parvenait à faire étaient des gribouillis.

— J'aime les échecs, les fleurs, la plage... Les livres.

Une si troublante proposition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant