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J'avais annoncé quelques semaines plus tôt que je créerais des comptes liés à mes activités sur Wattpad. Ce qui a été fait. Vous verrez le lien Instagram ci-dessous:
@eden_paradis0

Il y a quelque soucis avec le compte Facebook créer, je le règle ensuite vous l'aurez.

Concernant le compte WhatsApp, je vous laisserais le numéro à titré ci-dessous et vous m'écrirez afin de vous insérez dans le groupe mit en place pour les abonnés.066308224

•Les jeux et autres commenceront à la fin de cette histoire et concerneront à la prochaine à venir. Restez attentifs.

Sur ce je vous dis bonne lecture et à très bientôt !

***

Au fur et à mesure que son bateau approchait Cyriac sentait l'adrénaline l'envahir. Il était impatient de relever le défi qu'il s'était lui-même donné. Sauver Hilda n'allait pas être facile mais il avait l'habitude de la difficulté. Depuis son jeune âge, il avait dû faire face aux arduités de la vie. D'abord dans cet orphelinat où de tous les enfants il était le seul né d'un viol. Les gens voyaient en lui ce père barbare qui avait abusé d'une femme, on l'évitait parce qu'on redoutait qu'il soit aussi cruel et violent que son père. Comment les en vouloir ? Il avait été un gamin des plus turbulents, particulièrement rebelle et indiscipliné. Il n'en revenait pas que quelqu'un ait pu avoir envie de l'adopter ! Pourtant c'était bien arrivé. Un grec de surcroît... Attila Kreïyos.

Au souvenir de ce père qui ne vallait pas mieux que son véritable géniteur il eut une grimace de mépris.

Il avait été particulièrement méfiant lorsqu'à ses six ans, Attila c'était présenté pour l'adopter. Mais plus les visites se répétaient plus il baissait sa garde jusqu'au jour où la méfiance avait laissée place au bonheur ; celui d'appartenir enfin à quelqu'un, à un lieu, à un endroit. D'avoir une famille, des gens pour l'aimer. Mais en arrivant en Grèce, la froide réalité refit surface. Attila Kreïyos avait besoin d'un héritier de toute urgence, sa femme et lui étant tout deux stériles. Comme il était très doué en art il avait vu en lui la marionnette parfaite pour faire perpétué le nom et la renommée des Kreïyos dans le monde de la sculture. Ses parents ne lui avaient jamais témoigné ni affection, ni amour. Au contraire, ils n'hésitaient pas à le battre à la moindre manifestation de désobéissance. Des coups de fouet, des punitions, le mépris et la haine, c'est tout ce que lui avait transmis ses parents... Et c'est tout ce qu'il transmettrai si jamais il avait une famille. Mais il veillerait à ce que cela ne se produise jamais.

Il ne connaissait pas l'amour, donc il ne pouvait pas aimer, il ne connaissait que la violence des mots et des gestes. Les enfants... Il les détestait tout autant. Quant aux femmes il n'espérait rien d'autre d'elles que du plaisir et en retour il leurs donnaient également du plaisir et quelques diamants aussi. L'affaire était équitable.

— M. Kreïyos ?

La voix mélodieuse et suave de la jeune femme l'extirpa de ses songes. Il la jaugea d'un regard impassible. Aujourd'hui elle portait une robe à col rond, longue manches et de taille respectable. En dessous elle avait mit des collants et portait des ballerines. Elle tenait un petit sac qui devait certainement contenir le peu d'affaires qu'elle possédait. Même s'il n'appréciait pas son accoutrement, il était heureux de voir qu'elle avait laissé ses cheveux bruns au vent. Ses yeux gris étaient pleins de mystère et son visage d'ange exprimait une inquiétude mêlée d'impatience. Son parfum de lavande vint se mêler à l'air fraîche qu'il respirait.

— Mlle. Mór, souffla t-il. Vous êtes prêt à ce que je vois.

La jeune femme opina lentement et baissa les yeux sur ses pieds qui se balançaient nerveusement. Elle ressemblait à une jeune veuve quittant pour la première fois le domicile de son défunt époux. Cyriac l'imagina avec des couleurs plus vives, elle serait plus belle, plus désirable il n'avait aucun doute. Et il se fit une nouvelle promesse... Celle de lui faire porter des vêtements aux teintes plus clair. Afin de mettre en avant ce teint de lis qui était le sien. D'ailleurs il avait déjà donné des ordres à Dimitri à ce sujet.

Une si troublante proposition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant