60.

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Si son objectif avait été de l'effrayer, il s'était lourdement trompé.

Hilda avait obéit et suçait son doigt avec une sensualité et une innocence qui l'ébranla. Comment un geste aussi anodin, bien que érotique pouvait avoir un tel effet sur lui ? Toute réflexion le déserta et il ne pensa plus qu'aux sensations étrangement agréable que lui procurait cette délicieuse caresse.

Il grogna de plaisir et n'y tenant plus, il arracha son doigt de la jeune femme et scella sa bouche de la sienne. Il n'y avait rien de tendre dans ce baiser mû par l'urgence de la situation. Et même lorsqu'elle laissa tomber ses bottes sur ses pieds c'est à peine s'il ressentit le moindre contact. D'une main il la plaqua un peu plus contre lui afin qu'elle sente à quel point elle lui faisait de l'effet. De l'autre, il attrapait sa nuque pour pouvoir être maître de ses moindres mouvement.

— Tu peux encore t'en aller, l'informa t-il son front coller contre le sien à bout de souffle.

Hilda secoua la tête.

— Je n'irai nul part, et je dirais Toscane si j'ai trop mal.

— Toscane ? Demanda t-il surpris par ce choix.

— Parce que quand j'étais là-bas j'avais mal, jusqu'à ce que tu arrives.

La sincérité de ses mots créèrent en Cyriac un tumulte d'émotions inconnues.

Lui aussi il avait mal, mais il ignorait pourquoi.

— Très bien, concéda t-il en commençant à retirer un par un les boutons de son chemisier.

Hilda le regarda faire captivée par le moindre de ses gestes. Elle avait plusieurs fois déboutonner elle-même ses chemise or jamais, cela ne l'avait paru si fascinant.

Lorsqu'il se débarrassa du vêtement, il la fixa si intensément qu'elle cru défaillir.

— Pourquoi me regardes tu ainsi ?

Le grec eut un lent sourire qui la fit chavirer.

— Je pensais au fait qu'il existe bien un être plus magnifique que moi dans ce monde... Et c'est toi.

S'il continuait à la complimenter ainsi, elle risquait de s'évanouir et de tout gâcher.

Il passa ses mains dans son dos et dégrafa son soutien gorge.

Cyriac déglutit à la vue de ses tétons rose. Jamais il ne se laisserait de ce spectacle. Avec sa peau blafard et satiné, il avait l'impression d'être en face d'un délicieux gâteau plein de crème chantilly et avec au dessus deux cerises bien mûres, n'attendant plus que lui pour les honorer.

Lentement il s'abaissa et en prit un dans sa bouche. Il exprima sa satisfaction immédiate en poussant un grognement rauque. Elle avait exactement le goût anticiper. Sucré, crémeux, doux, gourmand. Il goûta le second téton et son plaisir doubla lorsque la jeune femme se cambra en poussant un adorable cri d'extase. Abandonnant sa poitrine, il traça un sillon de baiser sur son ventre jusqu'à ce qu'il atteigne l'extrémité protéger par son jean. Il se saisit de chaque côté et entrepris de la débarrasser de cette ultime barrière qui l'empêchait de la goûter tout entière. Il commença à embrasser ses cuisses avec toute la douceur dont il était encore capable. Au fur et à mesure qu'il s'aventurait vers sa féminité, ses jambes devenaient plus fébrile. Elle connaissait exactement ses intentions, et c'est pourquoi elle tremblait de la sorte.

— Cyriac...

Elle venait de souffler son nom comme une supplique silencieuse. Relevant la tête il plongea ses yeux dans les siens. Il s'y reflétait passion, peur, soumission, abandon et amour. Son cœur manqua un battement. Comment un être aussi pure pouvait aimer le monstre qu'il était ? Il ne méritait pas un tel honneur.

Une si troublante proposition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant