Salut !Les mots ne seront pas assez pour vous dire à quelle point je suis navrée de vous infliger autant d'attente.
J'espère que ça va vous plaire.
***
Face au miroir implanté sur l'un des battants de l'armoire, Cyriac nouait sa cravate lorsque le reflet somptueux de la jeune femme apparût derrière le sien.
Elle était époustouflante dans sa robe de soirée pêche qui moulait ses jolies rondeurs. Son décolleté discret laissait apercevoir la peau laiteuse de son torse. Ses bras étaient visibles à travers le tissu translucide de ses manches longues, elle portait des escarpins en argent qui se mariaient à la perfection à sa tenue. Elle portait un maquillage discret, et sa coiffure un chignon tressé allait parfaitement bien avec l'ensemble. La coiffeuse avait à dessein laissé de part et d'autre de sa tête de fines mèches de cheveux légèrement bouclés.
Elle était à couper le souffle.
Délaissant sa cravate, il se détourna pour l'admirer dans toute sa beauté.
— Theós ! Tu es renversante Omorfiá mou, s'exclama t-il profondément touchée.
Il sentit une partie de son corps s'éveiller à la vue de tant de sensualité féminine, d'innocence et de délicatesse.
La jeune femme se mordit la lèvre couverte de gloss. Il l'aurait sauvage embrassé, s'il n'était pas conscient que cela ruinerait son maquillage.
Cette femme est le péché originel !
Il suffisait qu'il la voit pour que s'allume en lui un brassier de désir, qu'il est envie de la toucher, de sentir chaque millimètres de son corps sous lui...
— Comment me trouve tu ? Lui demanda t-elle en réduisant l'espace qui les séparait.
Il l'inspecta d'un œil appréciateur avant de lui saisir le menton et d'attirer son visage vers le sien.
— L'adjectif pour décrire tant de splendeur n'existe malheureusement pas encore, lui dit-il avant d'effleurer ses lèvres d'un chaste baiser.
Elle lui offrit un ravissant sourire qui le toucha jusqu'à l'âme. Elle posa ses mains délicates sur le tissu incarnadin de sa cravate et acheva de la mettre en place.
— Tu es élégant toi aussi mais ça tu le sais déjà, avança t-elle.
En effet il le savait, toutefois son arrogance masculine voulait qu'elle le lui dise encore et encore.
— On y va ?
Il secoua la tête et ouvrir un tiroir pour en extirpée une boîte de velours. Elle contenait un ensemble de bijoux ; collier, boucles et bracelet assortis.
— La touche finale, s'exclama t-il.
Il lui prit la main pour y nouer le bracelet serti de diamants, puis il passa dans son dos et lui mit le collier avant de terminer par les boucles. Il lui fit regarder son reflet dans le miroir.
— Qui vois-tu ?
Hilda se pinça sensiblement la lèvre. Elle n'aurait pas pu répondre à cette question, elle ne se reconnaissait pas ! Elle avait l'impression de s'être transformer en princesse de conte de fée. Et le milliardaire aussi était méconnaissable dans son costume d'un blanc maculé. Seule sa cravate pêche était d'un ton différent. Cependant il n'en était pas moins ténébreux. Il était simplement passé d'ange des ténèbres à ange déchu.
Mais cette analyse ne répondait pas à la question qu'il lui avait posé. Qui voyait-elle ?
— Moi... C'est moi que je vois, répondit-elle.
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Une si troublante proposition.
RomanceHilda est convaincue que jamais elle ne parviendrait à surmonter son traumatisme et mener à nouveau une vie normale. Mais lorsqu'après sept ans dans le centre de rééducation de Toscane elle fait la rencontre de Cyriac Kreïyos, le propriétaire des li...