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« Vous n'étiez pas deux à venir au monde mais trois».

Deux semaines s'étaient écoulées depuis qu'Anastase lui avait fait cette annonce et pourtant cela avait toujours le même effet sur lui lorsqu'il songeait aux informations qu'il avait découverte ensuite sur son frère jumeau.

Nikolaús Théodoros alias Nikos.

Un enfant que son père avait volé à l'hôpital en soudoyant le médecin. Ce dernier avait alors fait croire à tout le monde que c'était des jumeaux et non des triplés que leur mère avait mis au monde. Et c'était cette version là qu'il avait toujours connu pourtant la vérité se révélait tout autre.

Décidément Christos Théodoros avait mérité qu'il l'élimine. Non content d'avoir abuser une pauvre femme, il fallait en plus de cela qu'il lui arrache son enfant. Quel péché cette homme n'avait t-il donc pas commis ?

Certes il était peu probable que leur mère attache une quelconque affection à l'enfant qui lui avait été donné et peut-être même s'en serait-elle débarrasser avec joie si Christos le lui avait proposé. Après tout il était bien la preuve qu'elle n'avait aucune sympathie pour tout ce qui lui rappelait son agresseur. Elle l'avait mit à l'orphelinat et n'avait pas été capable de prendre soin de l'unique enfant qu'elle avait choisi de garder.

C'est alors que la dure vérité qui s'était imposé à lui refit surface. Même l'homme qu'il haïssait le plus ne l'avait pas choisi lui. Sa préférence s'était portée sur un autre. Le premier né, comme le leur avait révélé le médecin.

Durant toute son existence il n'avait été le choix de personne. Même pas de celui qui était la cause de tout le gâchis qu'était son existence.

Une découverte qui ne faisait que confirmer ses craintes : il ne méritait pas d'être aimé.

Depuis la mise en couche il avait suscité l'indifférence de ses géniteurs. Une mère qui lui avait fait porter le fardeau de l'échec de sa vie et un père qui ne lui avait pas jugé digne d'être son héritier parce qu'il avait eut le malheur de naître en deuxième position.

Non pas qu'il le regrettait car au finale il avait échappé à l'influence d'un homme corrompu et immoral.

Cependant se faire adopter par la famille Kreïyos avait tout aussi été un enfer du moins jusqu'à ce qu'il s'habitue à la torture et ne le rattache au plaisir. Atilla Kreïyos tout comme Christos cherchait uniquement un héritier qui serait à la hauteur et digne de porter son nom. Un enfant qui ne manquerait pas de génie afin de perpétuer l'art de la sculpture de la famille quand serait venu l'heure de reprendre le flambeau à sa place. Atilla n'avait que faire des états d'âme d'un gamin qui génétiquement n'était pas le sien et qui en plus de cela faisait preuve de turbulences. Son père adoptif n'avait pas hésiter à employer des méthodes drastiques pour le façonner tel un Kreïyos. Il n'avait témoigné aucun respect ni affection en son égard. Au contraire il ne manquait pas de lui rappeler d'où il venait et ce qu'il lui devait car grâce à lui il valait quelque chose.

Melya n'avait pas fait mieux non plus. Avoir un enfant adoptif lui faisait sans cesse se souvenir qu'elle n'avait pas pu enfanter. Et ce constat avait suffit pour qu'elle le détestait. Elle le laissait sans manger pendant des heures, l'enfermait dans l'obscurité pour le punir et autorisait ses professeurs à le corriger s'il se montrait indiscipliner et ne se montrait pas assidu durant les cours. Ce que ses instituteurs qui était pour la plupart des femmes faisaient avec joie et beaucoup de plaisir. Si bien qu'à l'adolescence, l'une d'entre elle l'avait initiée au plaisir de la chair mais d'une manière toute particulier.

Là encore cette femme ne l'avait pas aimé mais utiliser. Pour assouvir ses multiples penchants et désirs.

Et elle n'était pas la seule dans ce cas là, Elena et Grace avait aussi d'une manière ou d'une autre profitées de lui. Grace pour le plaisir et pour l'argent qui lui versait en contrepartie des séances de thérapie. Elena quant à elle avait voulu satisfaire sa famille qui s'était mis en tête qu'ils devaient être ensemble dans le but d'agrandir leur empire. Elle savait qu'il la désirait et l'avait manipulé.

Une si troublante proposition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant