Dimitri avait donné rendez-vous à Cyriac dans un club privé et ils étaient assis dans un coin à l'abri des regards indiscrets. Celui-ci avait des nouvelles à lui annoncer.Nonobstant son mauvais pressentiment, il espérait que ce dernier avait mit la main sur la famille de la jeune femme.
— Alors qu'avais-tu à me dire ? S'enquit-il en allumant une cigarette.
— J'ai du nouveau, commença son bras droit en tirant sur sa cravate mal à l'aise. Mais ça ne va pas te plaire.
Il suspendit le geste de sa main qui se dirigeait vers sa bouche près à tiré sa première bouffée de cigarette.
Son intuition ne l'avait pas trompé.
— Qu'à tu découvert ?
— Tout dépend du point de vue de chacun, je ne sais pas si on peut appeler ça des découvertes puisque je n'ai pas vraiment trouver quelque chose. C'est plus des indices.
— Ne joue pas avec les mots, je perds patience ! Fulmina t-il.
Dimitri lui donna un journal qui le présentait en première de couverture au dîner avec la jeune femme et ses deux plus fidèles amis et une autre le représentait dans la rue toujours avec Hilda au moment où elle lui donnait un baiser sur la joue. Il ignora le gros titre en gras et la légende en italique.
Maudit paparazzi !
— Ce n'est pas le pire, avança Dimitri. Tu sais déjà que je n'ai rien trouvé sur la famille de cette femme.
— Cette femme a un prénom, siffla t-il.
— Bien sûr, il semble qu'Hildegard n'ai pas de famille, reprit Dimitri.
— Ce qui est impossible.
Car même si la remarque d'Anastase l'avait mise en colère sur le moment le russe avait raison. Nul ne tombait du ciel. Lui-même avait cru n'avoir aucun parent au monde, ce qui n'était pas loin de la vérité puisqu'il avait été rejeté par sa famille.
— Mais le plus étrange c'est qu'elle n'a pas de passé, ni d'identité. Elle n'existe nul part, comme si quelqu'un avait voulu...
— La faire disparaitre, acheva Cyriac.
Ce qui confirmait que quelqu'un la connaissait et cette personne avait voulu effacer son existence.
— Je sais que tu m'as dit d'aller fouiller jusqu'en enfer, souligna Dimitri.
— Et ce n'était pas un euphémisme, confirma l'homme. Affrontes le diable s'il le faut !
Son homme de main eut un sourire mutin.
— Le diable se trouve devant moi, l'aurais-tu oublié ? Fit-il mi-figue mi-raisin.
— Dans ce cas laisse moi te dire en tant que maître des ténèbres que je n'ai personne au nom de Mór dans mon registre ce qui signifie qu'ils sont soit au paradis et tu ira le vérifier, soit vivant dans un endroit où tu n'as pas encore fouiller.
Dimitri blêmit connaissant assez Cyriac pour savoir qu'il ne plaisantait qu'à moitié. Il pensait détendre l'atmosphère en faisant cette blague mais il venait de tout compliquer. Inspirant profondément, il lâcha la bombe qu'il retenait depuis si longtemps.
— Quelqu'un vous épi, lança t-il. Hildegard et toi.
— Nous sommes épier ? Gronda Cyriac en bondissant sur ses pieds.
Dimitri Kerux acquiesça nerveux tout en gardant un air détendu.
— J'ai l'impression que quelqu'un vous suis depuis un moment, affirma le grec.
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Une si troublante proposition.
RomanceHilda est convaincue que jamais elle ne parviendrait à surmonter son traumatisme et mener à nouveau une vie normale. Mais lorsqu'après sept ans dans le centre de rééducation de Toscane elle fait la rencontre de Cyriac Kreïyos, le propriétaire des li...