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La vente se déroula avec succès et les dons dépassèrent largement les attentes. Même le milliardaire avait fait une donation de plusieurs millions d'euros qui avait laissé l'assistance sans voix. Il avait acquérit un superbe collier de perle d'une défunte célébrité populaire dans le monde du cinéma.

Le commissaire-priseur annonça la fin des enchères et invita le milliardaire a faire son discours.

L'homme ne s'attarda pas longtemps et remercia les donateurs et souhaita à tous une bonne soirée. Il revint vers la jeune femme et lui tendit sa main.

— Viens on danse.

Avant qu'elle ait pu refusé, il l'entraîna sur la piste et commença à la faire bouger au rythme des violons.

— Tu sais très bien que je ne sais pas danser, lui rappela t-elle dans un murmure pour qu'il soit le seul à entendre.

— Laisses toi aller comme la dernière fois au chalet.

Elle tressaillit au souvenir de cette danse sensuelle qui l'avait électrisé.

Plusieurs autres couples tournoyaient autour d'eux et malgré les mots rassurant de l'homme elle avait trop peur de faire une erreur et de se ridiculiser devant tout le monde. Au chalet ils n'étaient que deux, mais ce soir ils étaient des centaines sans compter les caméras et les spectateurs qui les suivaient en direct.

— Regarde moi et ne penses à rien d'autre que moi, fit la voix rogue du milliardaire à son oreille.

Elle obéit et souda son regard au sien.

Cyriac fit descendre sa main un peu plus bas dans son dos afin de rapprocher leurs corps.

Malgré ses efforts pour refouler le désir qu'elle lui inspirait, il ne pensait à rien d'autre qu'à la saveur que pourrait avoir sa peau laiteuse. Il l'imaginait aussi sucré et douce que ces lèvres. Il avait envie de goûté les moindres recoins de sa chair, l'explorer sur toutes les coutures et découvrir qu'elle genre de femme elle pouvait être dans un tourbillon de passion.

Il la fit se retourner et plaqua son dos contre son torse puissant tout en rythme avec la musique.

— Cyriac ?

L'interrogea la jeune femme d'une voix faible et tremblante de stupeur.

Il esquissa un sourire en coin tout en la pressant un peu plus sur son entrejambe gonflé de désir. Le contact de ses fesses sur cette partie sensible intensifiait son érection.

— Tout à l'heure j'avais vraiment envie de te faire l'amour, avoua t-il.

Il prit ses mains afin qu'elle les pose derrière sa nuque avant de poser à son tour ses mains sur ses hanches.

— D'ailleurs j'en ai toujours envie.

Heureusement qu'il y avait la musique pour étouffer sa voix rauque car malgré qu'il chuchotait, sans tout ce bruit, les couples autour auraient écouté ses mots.

L'orchestre fit passer la valse à un autre rythme qui le contraint à se séparer de la jeune femme. Ils se firent face à nouveau sans bouger.

Hilda le dévisageait abasourdite, les joues roses et la respiration haletante. Elle baisa les yeux vers sa braguette avant de le regarder à nouveau dans les yeux.

— Tu es...

— Dur ? La coupa t-il.

Elle opina et rougit de plus belle.

— C'est ce qui arrive quand un homme désir profondément une femme sans pouvoir la posséder. Et que cette femme soit aussi belle et désirable qu'il ne peut l'extirper de sa tête.

Une si troublante proposition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant