Cyriac remerciait le ciel qu'il y ait plusieurs kilomètres qui le séparait de la jeune femme, sinon il aurait déjà bondit sur ses pieds pour la prendre dans ses bras et explorer de ses mains cette poitrine plantureuse qui faisait craquer les fins lien de sa robe.
Délicieuse avait-il dit? C'était un qualificatif faible comparer au spectacle qu'elle lui offrait. Même s'il avait des penchants sexuel débridé, il n'était pas particulièrement attiré par les grosses poitrines. Toutes les femmes étaient le bienvenu du moment qu'elles n'étaient pas brunes. Car peu lui importait le reste puisqu'il pouvait en tirer les mêmes satisfactions. Mais maintenant, il voulait que ce soit la jeune femme qui lui donne satisfaction, que chaque millimètre de son corps lui appartiennent.
— Comment avez-vous dormi ? Lui demanda t-il pour mettre fin au silence.
— Très bien, souffla t-elle d'une petite voix coupé.
Elle gardait la tête baissée et s'il avait été près d'elle il lui aurait relever la tête lui-même pour la contraindre à affronter son regard. Pour lire dans ses yeux gris et pour la voir mordiller cette bouche au goût sucré tel une fraise mûre.
— Mangez glykiá mou(ma douce), fit-il amusé de la voir si timide. Et regardez moi.
Elle releva lentement la tête et saisit son verre de lait d'une main tremblante et en bus la moitié. Elle remit le verre en place et l'interrogea du regard pour deviner ses pensées. Il lui accorda un sourire et pointa la salade de fruits à sa gauche.
— Goûtez.
Elle saisit le bol et en prit une portion avec sa cuillère. Toujours en soutenant le regard du milliardaire.
Hilda avait l'impression d'être une enfant à qui l'on apprenait à manger. Le milliardaire n'arrêtait pas de lui dicter quoi manger, et étrangement elle n'avait aucun mal à obéir. Après tout, elle était habituée à recevoir des ordres et elle avait assez côtoyer Cyriac Kreïyos pour savoir qu'il adorait en donner. Ce qui la dérangeait par contre était le fait qu'il admire sa poitrine, le regard insistant qu'il avait posé dessus ne lui avait pas échappé. Par crainte de la réaction des hommes, elle ne les avait jamais montré... Et par conséquent le grec était le premier homme à les voir.
Elle crispa les doigts sur sa cuillère lorsqu'elle songea aux mains de l'homme qui l'avait agressé palpant sa poitrine. Ce souvenir désagréable lui coupa l'appétit.
Comme elle aurait aimé effacer ces sombres souvenirs. Elle avait cru les avoirs oublié, mais depuis qu'elle avait rencontré Cyriac ils avaient refait surface. Bien sûr, le psychologue l'avait mise en garde du fait que le passé pourrait ressurgir car elle avait volontairement causée son amnésie. Toutefois elle n'y avait jamais réellement songé, à présent elle ne pouvait pas nier l'évidence. Elle se souvenait de presque tout. Cette révélation l'effrayait.
Elle s'humecta les lèvres et se réjouit une fois de plus que le milliardaire ne soit pas sur l'île, il aurait certainement remarqué son trouble.
Il savourait son café en la regardant exécuter chacun de ses ordres. Quelque chose l'intriguait dans son attitude. Il avait un corps si athlétique, il dégageait tant de virilité et force. Pourtant il se contentait de boire un café. Comment quelqu'un qui se nourrissait si peu pouvait avoir autant d'allure ?
— Je suis tout ouïe Mlle Mór, déclara la voix impérieuse de l'homme. Vous mourrez d'envie de me demander quelque chose n'est-ce pas ?
À quoi bon nier ? Cet homme était décidément impressionnant. Elle acquiesça et malgré l'intensité de son regard sombre qui l'intimidait, elle se lança :
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Une si troublante proposition.
Storie d'amoreHilda est convaincue que jamais elle ne parviendrait à surmonter son traumatisme et mener à nouveau une vie normale. Mais lorsqu'après sept ans dans le centre de rééducation de Toscane elle fait la rencontre de Cyriac Kreïyos, le propriétaire des li...