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Avertissement : Contenu explicite, caractère sexuel

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Nathanaëlle



Mon corps tout entier s'embrasa à la seconde où je croisai ses yeux affamés. À cet instant, je me sentais comme la femme la plus désirable du monde.

La lingerie qu'il m'avait offerte embrassait les courbes de mon corps et à la noirceur de son regard, je compris qu'il ne regrettait en aucun cas le choix qu'il avait fait. Il se pencha légèrement en arrière et me reluqua de haut en bas, prenant une gorgée de son spiritueux.

— Bon sang, Nathanaëlle, tu veux me faire avoir une crise cardiaque ? Grogna-t-il.

Sa voix était descendue quelques octaves plus basse et j'esquissai un sourire. J'aimais voir l'effet que j'avais sur lui. Tout comme lui pouvait me faire perdre la tête, je voulais qu'il goûte à la folie aussi, ce soir.

À pas de loup, je marchai vers lui, ne brisant jamais notre contact visuel et me positionnai entre ses jambes. J'attrapai le verre de ses mains puis d'une traite, le terminai. Le liquide tourbé brûlait le long de ma gorge, m'apportant une sensation exaltante.

Les mains de mon amant trouvèrent mon corps. D'abord mes cuisses, puis remontèrent jusqu'à mes hanches, laissant derrière eux, une traînée de crépitements. Il semblait fasciné. Il me touchait avec précaution, comme si j'étais faite de porcelaine fine avec la crainte de me briser au moindre faux mouvement. Il s'inclina et déposa un baiser sur la peau entre mon nombril et la soie du string.

— Magnifique. Souffla-il presque douloureusement, Tu es magnifique, putain.

Je posai mes mains sur ses épaules et m'assis sur ses genoux. La première chose que je sentis fut son érection bombée contre mon intimité. Ce premier contact me fit frémir. Je fis tout ce qui était en mon possible pour ne pas précipiter les choses, là, tout de suite. Je voulais prendre mon temps avec lui. Savourer chaque moment, chaque touchée et tout ressentir. Mais le simple fait d'entrer en contact avec lui, de voir son regard empli de désir se noyer en moi, ne rendait pas la tâche facile.

Le bout de mes doigts passèrent délicatement contre sa joue. Des traces de sa barbe commençaient à voir le jour. Je voulais le sentir contre ma peau. Rugueux et sauvage. Je remontai dans ses cheveux et attrapai l'élastique qui les tenait en place. D'un geste précis et rapide, je le retirai et sa cascade de cheveux lui tomba, cachant les côtés de son visage.

Je dégageai sa mèche droite de son oeil, puis retraçai la forme de ses lèvres rosées et charnues. À une vitesse atrocement lente, je m'approchai d'elles, les effleurant à peine. Une fois, puis deux. À la troisième, j'attrapai sa lèvre inférieure entre mes dents avant de l'entraîner dans un baiser langoureux.

La chaleur qui irradiait de son corps était phénoménale et réconfortante. Son bras entoura avec poigne mes hanches et son autre main vint se placer sur ma nuque. Il inclina ma tête d'un côté pour avoir davantage d'accès et je le laissai faire. Nos langues se touchèrent, s'entremêlèrent délicieusement. Nous partagions cette saveur mielleuse du whisky qui nous enivrait.

Le verre glissait d'entre mes doigts et s'écrasa contre les draps. Je n'entendais plus rien. Ni le bruit de la circulation de dehors, ni la musique de la soirée qui résonnait dans tout l'hôtel, ni même mes propres pensées. Mon corps tout entier s'abandonnait à lui. Mes bras se placèrent autour de son cou et refermèrent le peu d'espace qu'il y avait entre nous.

Mon bas-ventre se tordait à chaque friction entre nos deux sexes et je sentais son érection de plus en plus présente. Mes baisers remontèrent le long de sa mâchoire et je titillai son lobe d'oreille.

Until The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant