3

15 10 0
                                    

Zafina est orpheline, tout comme Ayame. C'est avec elle qu'Ayame est la plus complice. Elles partagent le même passé. Elles ont toutes les deux étés confrontés à la peur, la famine et la solitude. Zafina était douée pour voler les denrées des marchands venus les vendre dans la capitale. Elle ne faisait jamais prendre, étant beaucoup trop rapide pour ces marchands et les gardes.

Ayame n'avait pas eu cette chance, venant d'un village abandonné par la couronne, il n'y avait pas de marchands, pas de denrées. Non, seule la désolation régnait en maitre.

Ainsi, ces six femmes représentent le pouvoir de la reine Amaris. Toutes ont été sélectionnées pour leur passé en totale contradiction avec l'ancien régime. Aujourd'hui, ces femmes sont désireuses de vengeance pour d'autres redresser le pays. Mais elles ont un but et un amour commun, le royaume de Driria.

Toutes ont un rôle à jouer pour maintenir les provinces de leur royaume soudées.

Ayame n'a pas de province attitrée. Il y a une raison à cela, elle est l'assassin personnelle de la reine. Ayame exécute les tâches les plus ingrates car c'est elle la plus dévouée des six membres de la garde personnelle de la reine. Cette dernière lui répète sans arrêt qu'elle est le membre de sa garde la plus fidèle à chaque départ pour un assassinat et à chaque retour.

Elles le savent toutes, Ayame est l'assassin du royaume.

Avant de partir en guerre, Ayame revient d'avoir tuée un des nobles situés dans une province qu'Irène contrôle. Ce dernier ne souhaitait pas se soumettre à une énième guerre et donc au pouvoir de la reine. Ayame était entrée dans la château munie de son cheval au trot. Elle le déposait aux écuries puis elle pénétra la salle du trône. Pile à l'heure, Ayame n'était jamais en retard. Son goût méticuleux pour la ponctualité lui venait de ses capacités d'assassinat. Ayame ne manquait aucuns détails, elle planifiait tout au millimètre près. Les imprévus n'étaient jamais bon pour commettre un meurtre.

Elle s'avança progressivement mais doucement, sa chevauchée avait quelque peu engourdie ses jambes. Une tache de sang était restée sur son cou, proche de sa mâchoire du col de sa veste en cuir bien épaisse.

***

Le gurl power je me lèche les babines

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant