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Ayame approcha la coupe de sa bouche et l'a bu d'une traite. En posant sa coupe, elle remarquait que Narcisa ne la lâchait pas du regard.

« Tu n'aimes pas le festin de ta reine ? Demandait Narcisa en posant son regard rougeâtre sur elle.

-Je n'ai pas très faim, j'ai eu de quoi me nourrir auprès de la famille du Comte.

Ayame mentait, Narcisa ne savait rien des difficultés d'Ayame pour se nourrir à l'instar de sa reine. Elle savait que Narcisa n'acceptait pas une seule faiblesse dans sa garde. La reine le tolérait alors c'était le principal pour elle.

-J'espère que tu as laissé assez de sang et de membres à cette famille pour la mise en scène. Dit-il tout en approchant une choppe de sang à sa bouche.

-Bien sûr, commandante. »

Narcisa acquiesça et congédia Ayame. C'est en laissant ses sœurs dévorées les restes humains qu'elle refermait la porte derrière elle. Le Nord n'était pas réputé pour son civisme après tout. C'est une terre qui ne contient que très peu d'humains, la reine est obligée de faire du commerce d'esclaves afin de palier à ce manque. C'est pour cette raison qu'ils sont réputés pour être des barbares, aux moindres humais à l'horizon, il est dévoré dans les secondes qui suivent.

Ayame n'a jamais aimé la viande humaine. Elle ne se contente uniquement que de leur sang. Cela ne l'empêche pas d'être l'une des plus puissantes filles de la garde royale. Elle avait même entendu des bruits de couloir, disant que si Ayame n'avait pas été l'assassin personnelle de la reine, sans aucun doute, serait elle la cheffe de la garde de la reine à la place de Narcisa.

Après tout, Ayame se demandait souvent qui était la plus forte entre elle et Narcisa. Non pas qu'elle remettait en question sa hiérarchie mais Ayame était désireuse d'assouvir sa puissance. Désireuse d'obtenir du crédit auprès de sa reine constamment, elle lui voue une dévotion exemplaire.

C'est dans ses pensées qu'Ayame s'endormie paisiblement.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant