Vradosan

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Mais Ayame refusait catégoriquement cette alternative. Parmi la garde royale, c'est elle qui avait le moins de compétence dans ce domaine. Aisling aurait pu l'aider dans cette situation. Elle avait appris maitriser le plaisir des individus sans même y mêler son corps. Une technique qu'elle avait appris au moment passé aux côtés du roi Zadicus.

Mais aujourd'hui Aisling n'était pas là. Ayame était seule et elle devait faire avec ses aptitudes à elle.

Ayame sortie de ses pensées quand Valerian approcha son visage en tirant sur la chaîne. Son visage était proche de Valerian, elle pouvait sentir son souffle sur son visage. Mais son regard semblait si lointain, il donnait l'impression que cette fête l'ennuyait. Pour tenir en équilibre, Ayame avait posé un genou à terre et plié une jambe, ses mains tenaient les accoudoirs. Valerian ne sentait pas l'alcool, son air distant semblait sincère. Ayame le tenait en estime, il ne buvait pas mais elle restait désorienter par la proximité de leur visage. Elle était gênée mais elle soutenait son regard tout en fronçant les sourcils.

« Va me chercher un verre de vin. Ordonna-t-il.

Elle se trompait.

- Je refuse. Répondit au quart de tour Ayame.

Valerian ne semblait pas surpris par son opposition catégorique. Il fronça tout de même les sourcils, une mimique afin d'affirmer son mécontentement.

-Je ne me remettrai pas. »

La raison d'Ayame reprit le dessus. Il ne fallait pas que le peu de confiance qu'elle avait réussi à amasser jusque là tombe à l'eau juste pour un verre de vin. Elle s'exécuta donc. Valerian lui montrait de son visage où se trouvait le buffet. Ayame avait remarqué qu'il n'y avait aucun garde, cependant les appartements étaient fermées, les gardes devaient sans doute condamner les issues. Elle ne pouvait donc pas aller bien loin.

Les appartements clos, à l'abri des regards, c'était une nuit de débauche où les nobles pouvaient se permettre d'oublier les convenances et les regards. L'empereur tolérait ce genre de fête afin de donner libre court à la luxure si cela pouvait lui permettre une certaine tranquillité dans l'esprit des nobles à son égard.