Vradosan

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-Alors... Alors pourquoi toutes ces semaines de souffrance... Demandait Ayame tout en tenant fermement les bras de Valerian autour d'elle, comme si elle s'apprêtait à tomber.

-Je... Je me devais d'être capable de réfléchir par moi-même et non pas par amour pour toi, j'ai essayé de trouver une solution pour sauver ta terre natale, de ne pas à engager le combat, de ne pas te voir tuer les tiens. J'ai cherché une solution par tous les moyens mais tout me ramène à la guerre...

-Est-ce que je t'ai suppliée une seule fois de ne pas faire la guerre au royaume de Driria ?

-Non pas une seule fois.

-A la minute où tu l'as décrété au conseil, j'ai accepté ta décision. Le jour où tu m'as retirée mes chaînes, j'ai décidé de te servir jusqu'à ce que tu n'aies plus besoin de moi.

-Ayame... Je te demande pardon... Dit-il tout en resserrant son étreinte. Je suis désolé, j'ai été égoïste j'ai pensé que cette décision n'affecterait que moi...

-Embrasse-moi... Etreinte-moi de toutes tes forces... »

Aussitôt dit, aussitôt fait, Valerian fit glisser ses doigts le long de sa mâchoire jusqu'à son menton, le relevant légèrement, il l'embrassait timidement d'abord. Puis, dans un élan de plaisir, Valerian l'embrassa farouchement. Entre chaque respiration, il se faisait pardonner, entre chaque pause, elle lui pardonnait.

Ayame serrait le cou de Valerian, ce dernier s'était réfugié dans le sien, accumulant mille baisers. Avec de grandes respirations, Ayame tentait de garder la tête froide quelques instants encore. Il la posa délicatement sur son lit, retirant bottes, ceinture, pantalon à cette dernière. Ayame tendait les bras, elle voulait l'entourer, le serrer aussi fort qu'elle le pouvait contre lui. Il la pénétra puis se réfugia dans ses bras. Ensuite, ils effectuèrent des va-et-vient tout en s'embrassant et mêlant leurs corps.

« Je ne te quitterai plus Ayame, plus jamais, je t'aime de tout mon être.

-Prouve-moi ton amour... Plus fort...

Ces va-et-vient étaient de plus en plus fort. Ayame se retenait de toutes ses forces pour ne pas gémir de plus en plus fort. Leur respiration saccadée les submergeait tous les deux jusqu'à la limite.

Essoufflée, Ayame resta quelques minutes dans les bras de Valerian.