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-Oui Monseigneur.

La porte une fois refermée, Valerian se jeta dans les bras d'Ayame la plaquant contre la commode proche d'elle. Les jambes écartées, elle empoignait les épaules de Valerian avec force tout en résistant à l'élan considérable du baiser de Valerian. Ce dernier glissa une main derrière sa nuque, la seconde en bas du dos.

-Valerian... Tu... Tu es en retard...

-L'empire pourra bien attendre quelques minutes le temps que j'embrasse mon âme sœur. Dit-il tout en pressant ses lèvres contre les siennes à intervalle régulières. Son étreinte retenait fermement le corps d'Ayame.

-Valerian... Répliqua Ayame avant d'empoigner son visage de ses deux mains pour qu'il puisse la regarder dans les yeux.

Ayame l'embrassa farouchement tout en approchant son corps contre elle de manière voluptueuse. Le contact de son membre proche d'elle rendait son souffle un peu plus lourd à chaque seconde. Valerian la pénétra et effectua des va-et-vient rapides mais passionné. La commode bougeait au rythme de leur ébat, Ayame posa une main sur le rebord de la commande et recula afin d'avoir plus de sensation. Valerian la retenait toujours par la nuque, ses coups de bassin étaient de plus en plus lourd.

Ayame voulait gémir mais elle savait que beaucoup trop de monde l'entendrait derrière la porte. Elle se contenait mais elle allait jouir plus fort encore. Ayame se réfugia contre le torse de Valerian afin de gémir. Ce dernier sentit son étreinte et colla sa tête contre la sienne. Ils restèrent quelques secondes dans cette position essoufflée.

La minute d'après, Ayame et Valerian étaient apprêtés et sortaient de leur chambre. Des servantes étaient déjà prêtes à réaménager la chambre du nouvel empereur. Valerian marchait devant, suivi d'Ayame, puis de Draven et le reste de la garde. Lorsque Valerian se stoppait, il se retourna en direction d'Ayame.

-Ma future épouse ne doit pas marcher derrière moi mais avec moi. Sa voix était douce.

Ayame écarquilla les yeux. Le mot épouse n'était pas familier dans son vocabulaire. Elle en connaissait très peu à ce sujet.

-Mon... Monseigneur... ?

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant