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Ayame sourit légèrement, Zafina pouvait alors se détendre.

« Les préparatifs se sont bien passés ? Ayame brisa le silence la première.

-Oh tu sais, faire l'inventaire des armes, des chevaux ou même des régiments à notre solde, c'est rudimentaire.

-Heureusement que je n'étais pas là alors répliqua Ayame. »

Zafina pouvait répondre et acquiescer à ce qu'elle venait de dire. Mais cela reviendrait à accepter qu'aller assassiner toute une famille était bien mieux que de simplement compter le nombre de chevaux présents dans une écurie. Elles restaient là, silencieuses avant qu'un brouha assourdissant venait les déranger. Toute la garde au complet avait pénétré les lieux et ne priaient pas pour se faire entendre. Ayame avait toujours l'habitude de cette différence, elle avait passé plusieurs jours à ne pas parler, de marcher sans bruit et la voilà en train d'être entièrement entourée de bruit.

Ayame n'était pas très bavarde, elle laissait volontiers Irène, Wren ou Aisling faire la conversation. C'est ainsi, que les trois filles se mettaient à crier et non pas à discuter entre elles jusqu'à ce qu'elles aient remarqué à la présence d'Ayame.

« Tiiiiiens voilà une revenante ! Cria Wren.

-Tout s'est bien passé ? Demanda Irène plus calmement.

Ces nobles faisaient partie de sa province. D'une certaine manière, elle se sentait concerner.

-Parfaitement bien, tu as le feu vert pour envoyer tes gardes. »

C'est là, précisément la mise en scène qu'attendait la reine. L'assassinat devrait être vu par des soldats, des gardes, des individus capables de colporter des rumeurs dans tout le pays. Les rumeurs étaient bien plus rapides et efficaces qu'un discours prononcé par la reine. C'est pourquoi, elle ne prenait jamais la peine de le faire.

Irène hocha la tête. Un long silence s'installait, Ayame n'était pas dérangée pour autant. C'est Wren qui brisa le silence pour recommencer un brouha entre Irène, Wren et Aisling. Les membres de la garde royale était soudée. Cette union venait de leur mode de vie, elles dormaient ensemble, prenaient leur bain ensemble et vivaient ensemble. La reine avait ordonné cette proximité afin d'avoir une unité irréprochable.

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