Vradosan

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Elle mordit sa lèvre inférieure avant de l'humidifier comme pour retenir ses larmes encore une fois.

-Et si tu continues à mordre ta lèvre de cette manière, je ne répondrais plus de rien.

Ayame hésitait quelques secondes mais elle recommença à humidifier ses lèvres. Passant délicatement la langue sur sa lèvre inférieure puis supérieure doucement mais sûrement. Valerian la souleva pour la poser farouchement sur le lit.

Il s'avança tel un félin devant sa proie jusqu'à ses lèvres. Elle empoigna ses cheveux d'une main puis son cou de l'autre. Valerian retira sa chemise laissant apparaître pour la seconde fois sa musculature à Ayame.

-Cette fois, je n'ai pas le temps de te laisser me toucher, affirma Valerian commençant progressivement à être essoufflé.

-Touche-moi... Je t'en supplie... Mon... Mon...

-Prend ton temps, dit-il tout en caressant ses cheveux et en admirant son visage.

-Je veux te le dire, je veux... Mon âme-sœur... »

Valerian sourit, c'était la première qu'Ayame le voyait sourire aussi sincèrement. Il l'embrassait tendrement en total contradiction avec ses mouvements farouches en arrachant la veste puis la chemise d'Ayame. Malgré ses mouvements brusques, ils se contenaient toujours autant. Son visage le trahissait, précisément, ses sourcils froncés. Ayame enroula ses jambes autour des hanches de son bien-aimé. Elle aussi se contenait mais il était plus facile pour elle de le faire, tout ceci était nouveau grâce à un facteur : l'amour.

Valerian toucha d'abord sa poitrine à pleine main, faisant gémir Ayame de plaisir et de surprise. Puis, il y déposa des baisers, enfin sa langue sur l'un de ses seins considérablement durcit. Ayame cria le nom de son âme-sœur et se cambrait de plaisir. Son souffle devenait de plus en plus lourd, faisant gronder sa cage thoracique. Cette dernière bougeait au rythme des coups de langue de son âme-sœur.

La sensation de bien être et d'être sur le point d'imploser, submergeait Ayame. Elle avait besoin de parler, de se confier, de poser des mots sur ce qu'elle ressentait à défaut de montrer son affection physiquement pour son vampire.