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Epilogue :

Des mois plus tard, Valerian, Ayame et l'armée de Vradosan étaient retournés à la cour de l'Empire. Les intrigues de la cour était terminée, le Royaume de Driria conservait son nom encore car à vrai dire, les conseillers de l'Empire n'avaient jamais eu à discuter d'une telle possibilité. Les conseilleurs du Royaume étant été tués ou exilés, il revenait aux conseillers de décider de l'avenir du Royaume. Ces derniers demandaient souvent conseil auprès d'Ayame, seule rescapée des membres royaux. Des héraults couraient dans l'Empire afin de répandre la nouvelle, l'esclave de l'empereur n'est autre que la dernière représentante du Royaume de Driria. Subissant pendant longtemps le courroux de sa tante, la Reine Amaris, c'est au cours de la nuit d'hiver qu'elle défendit autrefois son maître l'empereur Valerian dans un ultime combat victorieux.

A présent, Ayame était adulée par la population de l'Empire. Elle avait délivré l'Empire d'un ennemi coriace. C'est naturellement que l'annonce du mariage fut la bienvenue. Tous acclamaient ce nouveau mariage et ce nouveau futur pour l'Empire et le Royaume à présent fusionnés.

A ce moment, Ayame se préparait pour ses fiançailles qui avaient lieu dans le temple sacré du Dieu Adonis, le représentant divin de la famille impériale. Les servantes l'avaient habillées avec une magnifique robe rouge couverte de strasse dorés, à manche longue mais avec un décolleté assez plongeant. Les servantes la sculptaient telle une statue de marbre, telle un chef-d'œuvre. Ayame avait baigné dans une eau de rose, les cheveux peignés des heures durant afin d'en garder l'essence pendant des heures.

Elle était devenue une œuvre d'art.

Valerian entra dans la pièce congédiant les dizaines de servantes au service d'Ayame pour ce jour spécial. Lui aussi avait été façonné de sorte à ressembler à un dieu aux yeux de son peuple, entièrement de rouge vêtu. Une ceinture à la taille afin de tenir épée et dague, il avait tout d'un empereur, une traîne assez courte derrière lui. Cette fois, c'est lui qui portait un col haut, des gants et un pantalon assez épais. Le peuple ne devait pas voir une once de chair sur lui, disait-il.

« Valerian, je ne suis pas très à l'aise dans cette robe. Je ne sais pas si je vais réussir à monter à cheval pour aller jusqu'au temple.

-Ayame, aucun ne peut qualifier à quel point tu es splendide, mais je dois admettre que je suis tombé sous ton charme la première fois lorsque je t'ai vu dans ta combinaison en cuire... Voir ta musculature à travers et tes cuisses me rendaient fou.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant