Vradosan

18

« Chevalier, pourquoi avoir ramené cette enfant de putain à nos pieds ? Tuez-là. Ordonna Cassius.

Chevalier, c'est ce que l'homme en armure était. Ayame ne connaissait pas cette appellation ou ce que cela apportait à l'homme en question. En revanche, elle comprit la fin de sa phrase. Le sol était glissant, une chance pour Ayame. Elle tourna le dos à l'empereur et ses deux héritiers afin de faire face au chevalier, le faisant tomber, le cliquetis de son armure se fit retentir dans toute la pièce.

Attachée seulement avec une corde, Ayame emprunta l'épée du chevalier et se détacha aisément. Elle adopta une position de défense pour faire face aux multiples gardes qui s'étaient amassés devant elle.

Mais sa position de défense était bancale, immobilisée le chevalier lui avait pris toutes les forces qu'elle avait pu garder durant son trajet. Sa blessure à la tempe recommençait à lui faire mal, l'épée lui paraissait lourde, ses jambes tremblaient.

Un premier garde se ruait sur elle, esquivant de justesse, elle utilisa la garde de son épée pour l'assommer. Le deuxième arriva, elle esquivait, le troisième un coup sur son heaume pourrait le désorienter quelques minutes. Mais elle n'avait pas vu qu'un archer s'était placé devant la famille impériale, une flèche lui arriva à la cuisse. Posant un genou instinctivement à terre, les gardes en profitaient pour se jeter sur elle. Dans un dernier cri de guerre, elle tentait de les éloigner en distribuant des coups d'épée dans le vide mais rien n'y faisait.

Il fallut au moins une dizaine de garde pour l'immobiliser. A nouveau entravé mais cette fois par des chaînes en fer, elle était immobilisée devant l'empereur. Son regard était vif, son souffle donnait un regard assez bestiale empli de rage.

Ses jambes sont reliées par des fers, ses mains sont attachées derrière son dos et un collier lui est mis au cou. Un garde tient le bout de chaîne relié à son cou et le tire avec force. Ayame est instantanément immobilisée sur le sol.

Elle ne peut plus bouger.

L'empereur se leva de son trône.

« On ne tuera pas cette guerrière. Elle possède des capacités incroyables. Neuf de nos meilleurs hommes en sont venus à bout.