Il riait. Son sourire en coin fit découvrir une petite fossette sur le côté de sa joue gauche.
-Quel gâchis. Reprit-il avant d'agiter le fouet.
Un premier coup venait s'abattre sur la poitrine d'Ayame. Elle serrait les dents pour ne pas crier. Heureusement, le bois n'avait pas frappé, peut-être était-ce volontaire de la part de Cassius. Néanmoins, la douleur renvoyait comme une décharge électrique au cerveau. Ayame ne serrait plus les poings, elle tenait fermement la chaîne qui la tenait au plafond.
Cassius continua de tourner. Ayame n'entendait plus rien, quand le bruit venait frapper le vent, le bois s'attaquait à son dos dans un premier coup. Ayame crispait ses lèvres et fermait les yeux le plus possible.
La douleur parcourait son corps jusqu'à ses extrémités. Quand un deuxième coup retentit, ses yeux devenaient humides, la douleur voulait s'exprimer, sortir par tous les moyens.
Ses jambes devenaient comme anesthésiées, elle ne les sentait plus. Son dos quant à lui était souffrant, il lui faisait horriblement mal. La douleur envoyait comme des pulsations qui donnaient le tournis à Ayame.
Mais elle passait une autre étape dans la douleur, Ayame avait la tête embrumée, elle ne sentait plus son corps. La douleur ne voulait plus s'exprimer, elle s'emparait d'elle.
Ayame se disait qu'elle ne devait pas perdre connaissance, qui sait ce qu'il lui ferait si elle était inconsciente. Et les bouts de bois dans sa chair, arriverait-elle à se réveiller si c'était le cas ? Ayame ne devait pas espérer ou compter sur quelqu'un, à sa seule force, elle devait rester éveiller.
Les coups de fouet devenaient à présent frénétique dans son dos, Ayame grognait telle une bête sauvage, ses yeux avaient viré au rouge, ses crocs étaient sortis.
La douleur avait laissé sa place à la rage, jamais Ayame n'avait à subir une telle situation. Les punitions aussi infimes soient-elles, résultaient souvent d'une autre forme de tortures, celle qu'Ayame avait fait l'expérience la nuit dernière.
Le plaisir de la chair était considéré comme une souffrance pour la Reine. La douleur quant à elle, Ayame en avait fait expérience durant sa jeunesse, raison pour laquelle la Reine ne l'attaquait pas dessus car Ayame en était devenue insensible.
Mais les coups de fouet,le bois ancré dans sa chair, Ayame n'avait pas subi un tel degré de douleur.C'était incommensurable. Elle se demandait même comment elle ne pouvait pascrier. Ayame commençait peu à peu à ne plus pouvoir réfléchir correctement, l'un des premiers signes que l'inconscience la guettait.
***
VALERIAN BOUGE TON FESSIER, on a besoin de toi là
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Vradosan
VampireAu pays d'Estrium, deux nations vampires et rivales se battent depuis des millénaires, au nord le royaume de Driria, des terres désolées, une perpétuelle obscurité et de perfidies. Au sud, l'empire de Vradosan gère un commerce maritime florissant pe...