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Les gardes n'avaient pas bandé les yeux à Ayame, elle voyait tout. Mais pour une fois, elle regrettait cette décision. Lorsqu'elle arriva au milieu de la salle où avait lieu la fête, c'était un tout autre monde qu'elle découvrait.

Les nobles étaient vêtus de façon très, très légère. Des hommes et des femmes s'adonnant au plaisir de la chair. Le haut plafond jonchait de longs draps roses, blancs ou encore turquoises, arrivant jusqu'au sol. Certains nobles étaient allongés dessus, d'autres entremêlaient leurs corps entre ces draps.

Ayame n'en croyait pas ses yeux. Certains avaient même déjà commencé les festivités. Elle avalait difficilement la salive, c'était la première fois que la luxure s'offrait à ses yeux.

Après s'être arrêté quelques instants, les gardes reprirent leur route lorsqu'au milieu de la salle, Valerian assis sur un des trônes avait ordonné à sa garde d'avancer.

Les gardes ordonnaient à Ayame de s'agenouiller à côté du trône de Valerian. Ce dernier congédia ces gardes. C'est de cette manière qu'Ayame remarquait qu'il n'y avait aucuns gardes dans la salle.
Cette fête aurait pu être un point de départ pour sa fuite mais sa vision se brouillait, son cerveau ne réfléchissait pas distinctement.

Ayame voyait des femmes caresser des hommes et inversement. Son esprit était embrouillé voire désorienter. Les observer procurait en elle quelque chose mais elle ne pouvait pas mettre des mots sur ce qu'elle ressentait ou plutôt sur ce que son corps ressentait.

Elle avalait difficilement sa salive, la température de son corps changeait, il se réchauffait. C'était comme si elle était prise d'un soudain malaise, d'une certaine maladie. Mais elle était vampire, elle ne pouvait pas tomber malade ou changer la température de son corps. Alors comment cette fête pouvait le faire.

Ayame était désemparée.

Elle sortie de ses pensées lorsqu'elle aperçue Valerian bougé sur son trône. Il avait l'air distant mais Ayame se ressaisit aussitôt, il ne fallait qu'il voie à quel point la scène qui s'offrait à eux pouvait la désorienter.

Soudain, elle se maudissait d'avoir accepté de venir à cette fête. Ayame pensait que l'empereur serait présent, qu'il délivrerait des informations stratégiques. Au lieu de ça, elle pouvait aisément observer des nobles s'adonner à la chair si facilement.

Cela pourrait être un moyen de soutirer des informations à certaines des nobles. En effet, Ayame avait remarqué que les classes sociales importaient peu, certains jouaient avec des servantes, d'autres avec des bourgeois.

Aucuns nobles ne seraient refuser la compagnie d'une prisonnière cela donnerait du mordant au plaisir. 

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Le début des orgies partie 1

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