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Mais elle devait tenir, la rage pouvait la maintenir éveiller à défaut d'avoir l'adrénaline qu'il fait. Il fallait rester en vie, rester consciente.

Cassius de dos à elle, il en était au centième coup de fouet et il n'avait clairement pas l'intention de s'arrêter. La peau était en lambeau, certains endroits étaient tellement en sang, que la peau décomposée tombait par terre. La chair à vif était à présent visible pour le plus plaisir de Cassius.

Mais Ayame ne criait pas, elle ne faisait seulement que de grogner. Elle restait calme. Cassius était hors de lui, il pensait qu'une femme aussi frêle finirait par se briser après quelques coups de fouet seulement. Mais Ayame ne cédait pas.

Après avoir donné encore une cinquantaine de coups de fouet, Cassius le jetait par terre. Ayame observait le bout du fouet, du sang avait giclé sur le marbre blanc et rouge. Malgré sa vision trouble, Ayame pouvait clairement observer sa propre peau investir le bois au bout du fouet. Cela lui donnait des vertiges.

Cassius arracha une épée du mur et se dirigea vers Ayame. Il allait lever cette dernière en directement de la poitrine d'Ayame quand la porte s'ouvrit. Ayame était beaucoup trop désorientée pour comprendre ce qu'il comptait faire, elle n'avait pas bougé. Le bruit assourdissant des armures raisonnait, Valerian était entré dans la pièce, accompagné d'une douzaine de gardes.

-Mon frère ? Dans mes appartements ? Pourquoi. Demandait Cassius surtout sur un ton d'un ordre.

-Gardes détachez-là. Ordonnait Valerian tout en ignorant royalement son frère.

-Mon frère, je t'ai posé une question.

-Et moi je récupère ma prisonnière, en insistant bien qu'Ayame lui appartenait. »

Cette dernière se laissa détacher facilement. Ses membres étaient engourdis, elle ne sentait plus rien. Ses yeux à demi clos, elle n'avait qu'une envie, les fermer à jamais. Malgré les supplications de son esprit, Ayame y tenait tête, elle gardait son esprit éveillé.

Les gardes faisaientattention à ne pas toucher son dos. Les marques sur sa poitrine n'étaient quesuperficielles comparer à celle du dos. Il ne lui restait plus qu'une chemiseassez transparente en guise de vêtements.
Valerian retira sa veste puis il la déposa devant la poitrine de sa prisonnière. Leur regard se croisait, malgré celui d'Ayame à présent embrumer, ils ne se lâchaient pas du regard. 

***

VALERIAN NOTRE CHEVALIER

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant