Vradosan

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Les servantes répondaient aux nombres de trois. Ces dernières avaient les cheveux recouverts, leur visage était polie, leur robe était très simple, la couleur aussi mais recouverte d'un tablier blanc.

-Non votre Majesté.

-Faites venir un humain. Tout de suite. Ordonna d'un ton sec Valerian.

-Non... Exprima Ayame dans un souffle.

Valerian se retourna dans sa direction tout en levant la main vers ses servantes.

-Pourquoi donc ? Demanda d'une voix plus douce Valerian.

-Juste... Une coupe de sang...

Valerian comprit de quoi il en tournait et ordonna ses servantes d'aller chercher du sang.

-Un bébé monstre, dit l'une des trois servantes, les deux autres se mirent à rire.

-Silence. Ordonna Valerian tout en les congédiant. Elles se stoppèrent immédiatement et allèrent chercher ce que leur maître ordonnait. »

Quelques minutes plus tard, les servantes donnaient la coupe de sang à Valerian. Les servantes refermaient la porte sous les directives de Valerian. Ce dernier se dirigeait vers Ayame, il s'agenouilla pour porter la coupe à la bouche d'Ayame. Elle n'en perdait pas une goutte, comme la première fois, elle sentit le sang se déverser dans son être et ses forces lui revenaient peu à peu.

-Tu ne manqueras plus de sang. Rétorqua Valerian avant de reprendre. Les gardes qui t'ont emmenés ce matin-là sont morts.

-Dommage, j'aurai pu les tuer moi-même.

Valerian se mit à rire et à se relever par la même occasion. Il avait à présent une vue imprenable sur son dos. Il regardait ses cicatrices, boire du sang les aidaient à se refermer plus rapidement mais cela prenait énormément de temps. Bien entendu, cela n'empêcherait pas non plus la disparition des cicatrices. Valerian affichait un air désolé qui énervait Ayame.

La pitié, un sentiment qu'elle avait déjà ressenti petite. Elle détestait ce sentiment. Lorsqu'elle était jeune et orpheline, c'était le sentiment qui régnait dans le regard de chaque personne qu'elle croisait.

Le teint hâlé, orpheline, tous savaient qu'elle ne survivrait pas longtemps mais aucun ne souhaitait l'aider, personne n'avait les moyens. Alors ils affichaient ce soi-disant air de compassion pour elle. 

***

Ayame faut mettre Valerian dans ta pocket là