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-Vous m'avez rendu service hier. A moi de le faire aussi.

-Ce n'était pas un service. Je refuse.

-Mais je ne pourrais pas vous aider sinon... La voix d'Ayame était évasive. »

Elle réprimait ses yeux bien trop humides. Depuis qu'elle était enfant, elle n'avait pas pleuré une seule fois. Valerian prit son menton des doigts, la peau d'Ayame s'enflammait instantanément. Elle était complétement sujette à cette sensation. Ses bras restent immobile le long de son corps. Sa bouche s'entrouvre et ses yeux se plissent. Valerian ne manque pas de remarquer qu'une de ses mains posées sur elle la rend si docile et si désireuse.

Le souffle court, tous les deux se rapprochent petit à petit. Valerian frôle ses lèvres, l'une des mains d'Ayame se trouve sur son torse mais elle ne le repousse pas. Sa main est juste là, crisper, mais imprègne sa musculature, sa sensation et son odeur.

Il pose sa main libre contre son ventre qui se soulève et respire de plus en plus lourdement et vite.

Leurs crocs respectifs sont sortis, chacun en veut plus mais aucun ne veut faire le premier pas ou du moins ne peut faire le premier pas.

Valerian s'était juré de ne pas la toucher, de ne pas la brusquer. Mais son regard, son incompréhension c'était trop pour lui. Ce qu'il s'était promis la veille et pendant son entraînement, ce qu'il ne voulait pas faire, tout ceci, il était entrain de les transgresser délicieusement ici et maintenant. Valerian voulait l'embrasser, lui faire l'amour, la goûter et la dévorer. Son âme sœur. Il ne voulait en parler à personne, de peur qui lui arrive malheur.

Ses projets avaient changé, il ne voulait plus mêler Ayame à tout cela. Il voulait la protéger et il était partagé entre son désir de protéger son empire et celui de sa bien-aimée. Valerian sortie de sa torpeur quand Ayame, son âme sœur brisa le silence.

« Comment voulez-vous que je vous soulage... Votre Majesté ?

Sa phrase sonnait comme une provocation pour les désirs les plus noirs de Valerian. Il se contenait horriblement pour ne pas la prendre ici et maintenant. Mais son instinct animal reprit le dessus c'était plus fort que lui.

-Retire ton pantalon.

-Il est hors de question que vous me touchez. C'est vous que je veux toucher.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant