Vradosan

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Pour Ayame, ces vêtements n'étaient toujours pas confortable. On pouvait voir ses formes, sa poitrine assez imposante, la forme de ses cuisses. Ces vêtements faisaient d'elle quelqu'un de désirable. Mais cela changeait drastiquement du simple voile. Les vêtements dririens quant à eux, étaient dépourvus de tout ça. Il fallait ne montrer aucunes formes, aucuns attributs, tout devait être désintéressée. Même la reine portait très peu de robes ou si elle était obligée, elles recouvraient entièrement son corps.

Une fois cela fait, Valerian tira sur la chaîne pour qu'Ayame s'agenouille à terre. Son expression avait changé, il posa un tout autre regard sur Ayame. Celui que la reine lui avait décrit perfide, malsain, sombre. Celui où l'homme serait prêt à se servir pour arriver à ses fins.

Un garde arriva dans la pièce pour attacher Ayame de la tête aux pieds. Elle était à nouveau entraver aux pieds et aux mains. Cette fois, Ayame n'opposait curieusement pas de résistance, ce qui n'empêchait pas le garde d'être rude dans ses mouvements. Il plaqua Ayame au sol, son pied contre sa tête afin qu'elle reste bien au sol.

Il la relevait avec une certaine violence, déboutonnant la chemise et la veste qu'elle venait d'enfiler. Valerian soutenait son regard et suivit le trajet de la chemise ouverte jusqu'à regarder sa poitrine. Ayame essayait de se débattre mais elle avait très peu de force. Pour la première fois, elle se sentait si impuissante que ses crocs sortaient. Sa bouche était sèche, elle ne tarderait pas à subir une crise de soif.

Le garde congédié, Valerian s'approcha d'elle tout en serrant la chaîne contre lui. Soufflant près de son oreille, il omit quelques mots.

« Ne réagit pas comme ça, tu ne seras jamais une esclave sexuelle.

-Pourtant, vous n'avez pas rangé votre regard dans les bains et maintenant.

-Je suis un homme qui aime les belles choses.

-Vous aviez connu mieux pourtant.

-J'aime l'inaccessible.

-Préparez-vous à être déçu.

Les réponses d'Ayame étaient claires et rapides, Valerian en venait même à être pris au dépourvu. Il n'avait jamais rencontré de telle résistance auprès des femmes, être prince lui ouvrait toutes les portes sans faire beaucoup d'efforts.

***

Bon Valerian tu tires ou tu pointes ?