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Après tout, Ayame ne sait toujours pas si la reine a gagné la fameuse bataille. Elle ne sait pas plus sur l'état de la garde royale s'étant battue en première ligne afin de prouver aux nobles du Nord leur importance.

Mais Ayame évitait de penser à Irène, tout ceci doit être démêlé quand elle rentrera et pas avant. De toute manière, cela ne lui avance à pas grand-chose de se remémorer le fameux moment où Irène ne l'a pas aidé.

Elle ne peut s'empêcher de réaliser, à quel point son aide aurait pu être précieuse. Si Irène l'avait aidée, elle ne serait pas là prisonnière dans une cage et dans un empire qu'elle ne connait pas et qui la haït.

La garde de Valerian entrait dans la pièce. Il y avait au total huit personnes devant elle. Le combat contre l'un des chevaliers de Cassius n'avait pas aidé Ayame à être mieux traitée ici.

Au contraire, elle venait de creuser sa propre tombe. Valerian avait réalisé son potentiel, le danger qu'elle représentait. Ainsi, il l'estimait maintenant à sa juste valeur.

Néanmoins, les gardes ouvraient la cage, leur manière était douce. Etrange pour des gardes de traiter une prisonnière de cette manière, tous la regardaient comme ils tiendraient en haute estime un adversaire. Ayame aurait bien aimé savoir ce qu'il se passe à cet instant présent.

« Pourquoi êtes-vous moins... Rudes avec moi... ? Demandait Ayame sans trop attendre de réponse mais elle voulait néanmoins montrer sa stupeur.

-Vous avez redoré la garde du prince rétorqua un des gardes. Son armure était entièrement noir, des cheveux blonds dépassaient de son heaume. Il semblait très jeune mais il n'était pas le plus jeune de la garde.

-Grâce à vous, les chevaliers de Cassius n'auront plus de raison de créer des duels avec nous. Répliquait un autre, sans son heaume mais il portait un châle recouvrant sa bouche et son nez. Ses yeux étaient très efféminés, des cheveux roux en bataille et quelques nattes pendaient sur ses épaules. »

Ayame ne répondait pas mais elle acquiesçait de la tête. Si elle pouvait se mettre dans la poche les gardes, cela serait facile pour elle de s'enfuir. Son plan, malgré elle, commençait à fonctionner comme elle l'entendait.

Ayame pensait que les gardes allaient la conduire dans une pièce afin qu'elle puisse se changer. Mais il n'en était rien. Toujours attachée aux mains et la chaîne à son cou, les neuf individus déambulaient dans les couloirs. 

***

Hmm mais où vont-ils ?

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant