Vradosan

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Ayame apercevait le dos de Valerian se crisper encore plus. Sans se rendre compte, Cassius avait déjà terminé et Valerian se levait immédiatement de son trône. Ayame le suivait par réflexe. Ils arrivèrent très vite à la chambre d'Ayame, des nouvelles servantes venaient avec des vêtements différents de ce qu'elle avait l'habitude de porter.

Elle comprit peu de temps après. La chasse. Et Ayame n'y échapperait pas. Valerian lui ordonna de s'habiller et de le rejoindre dans sa chambre ensuite. Ayame ne relevait pas. Elle savait que quand il était comme ça, rien ne pouvait l'en dissuader. La simple mention de son frère le ferait rentrer dans une colère noire.

La veste était plus épaisse, cette dernière ressemblait plus à ce qu'elle portait au Royaume de Driria. Il en va de même pour les bottes et le pantalon, ils n'étaient pas aussi confortables mais cela faisait l'affaire. Une servante lui attacha sa cape noire. Par la suite, c'était sa ceinture et ses armes qui arrivaient de la main de deux gardes. Ayame attachait machinalement sa ceinture à la taille et les autres ceinturons à ses cuisses respectives.

L'autre garde lui donnait le reste, deux dagues à la lame rouge, les mêmes qu'à Driria. Ayame les tournait, se reflétant à la lumière des bougies de la pièce. Elle les attacha à ses cuisses. Puis une grande épée, à moitié rouge mais pas complètement. Il fallait beaucoup de sang de lycan pour imbiber une lame entière.

Le garde lui précisait qu'un carquois et un arc lui seraient donné plus tard. Ayame hocha la tête puis elle se mit en route pour la chambre de Valerian.

Une fois arrivée, elle ne toquait pas à la porte comme lui avait ordonné Valerian. Il portait un plastron sur le torse, des gants en cuire mais il n'avait pas de veste épaisse. A la place, il portait une cape en fourrure. L'intégralité de ses vêtements étaient noir. Sa silhouette était élancée et ferme, c'était très séduisant.

Il ajustait ses gants en cuire lorsqu'il scruta l'entièreté de la combinaison d'Ayame. Armée jusqu'au dent, cette dernière ne se priait pas pour le dévorer des yeux non plus. Le gant bien positionné, il posa sa main dans ses cheveux ébènes.

« Tu es prête ? Lui demandais Valerian.

-Depuis que je suis née.

Il esquissa un rire.