Vradosan

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De plus, elle se rappelait que malgré leur accord, elle était toujours une ennemie pour tout le monde ici. Malgré tout, Ayame ne pensait plus que ces gens étaient ses ennemis, depuis sa tentative d'assassinat. Mais elle se sentait terriblement seule et elle devait apprendre à vivre avec des individus. Tout était nouveau pour elle.

Mais avec Valerian ne s'était pas pareil. Elle se sentait bien, à sa place, elle-même. Mais Valerian ne semblait pas partager ce sentiment. Elle comprend qu'avec ce qu'il s'est passé hier. Valerian ne le refera plus jamais et qu'il doit peut-être s'en vouloir maintenant.

Ayame devait retrouver son côté impassible, cette carapace qu'elle s'était forgée sans le vouloir au royaume de Driria. Elle devait la retrouver et vite.

Perdu dans ses pensées, Ayame n'avait pas remarqué que Valerian marchait dans sa direction dans un pas déterminé. Elle allait parler pour s'excuser quand ce dernier l'attrapa par la main et l'emmena à l'intérieur du palais.

S'enfonçant dans des couloirs qu'Ayame ne reconnaissait pas. Elle ne se doutait pas un seul instant que Valerian pourrait la trahir ou l'amener quelque part contre son gré. Elle le suivait aveuglément. Elle comprit qu'importait son avis, ses idées, elle donnerait sa vie pour lui.

Perdu une nouvelle fois dans ses pensées, elle en sortie quand son corps rencontra un mur. Valerian l'avait plaqué contre un mur, son genou entre ses cuisses et ses bras étaient immobilisés par les mains de Valerian aux deux extrémités de sa tête.

Le souffle d'Ayame redevenait lourd de sens, cette simple position lui permit de retrouver cette chaleur qui lui avait tant manquer. Elle était surprise de constater que Valerian était dans le même état fiévreux qu'elle hier. Elle se devait de le soulager après ce que lui avait fait pour elle.

Valerian retira doucement l'emprise qu'il avait sur ces poignets afin de frôler de son index les contours du visage d'Ayame. Cette dernière fermait les yeux à son contact pour ressentir plus encore la sensation de ses doigts sur elle.

Ayame commençait à ouvrir la ceinture de Valerian puis son pantalon. Il la stoppa immédiatement en encerclant ses doigts. Ses mains devenaient engourdis.

« Qu'est-ce que tu fais ?