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-Si je disais que j'ai pris mon travail un peu trop à cœur ça fonctionnerait ? Demandait Ayame en relevant les sourcils.

Mais sa réponse n'était pas du tout apprécier par Valerian.

-Descends de ce perchoir, tout de suite. Ordonna-t-il.

-Sinon quoi, Votre Majesté ? Demandait Ayame sur le ton de la dérision.

Ils avaient un accord mais cela ne voulait pas dire que Valerian avait le droit de lui donner des autres. Surtout quand ils étaient seuls.

Valerian fronça ses sourcils plus encore. Il n'avait pas apprécié sa réponse, pas du tout. Soudain, il sentit une odeur qu'il connaissait très bien. Du sang.

-Tu saignes ? Demanda Valerian, c'était plutôt une affirmation qu'une réponse. Son odorat ne le trahissait jamais.

-Ce n'est qu'une égratignure. Affirma Ayame.

-J'en doute.

A une vitesse qu'Ayame ne reconnaissait pas, Valerian tira son poignet dans sa direction, entraînant le corps d'Ayame jusqu'à lui. L'arc tombait par terre, Ayame avait le corps collé contre le torse de Valerian. Par réflexe, elle avait serré ses doigts contre sa paume pour éviter que Valerian remarque la plaie.

-Ouvre.

-Non.

Valerian pressa son autre main contre les reins d'Ayame, l'espace entre leurs deux corps se réduisait considérablement. Ayame tenait fermement l'avant-bras de Valerian. Ce dernier approcha le poing d'Ayame jusqu'à ses lèvres. Léchant d'abord ses doigts, une vague de chaud parcourait Ayame. Des picotements l'attaquaient le long de son dos et là où la main de Valerian était. Sa respiration devenait lente, ses forces s'amenuisaient pour laisser place à du désir.

-Arrêtez... Arrivait-elle seulement à dire.

-Tu n'as pas l'air de vouloir que j'arrête.

Les jambes d'Ayame semirent à trembler. La main de Valerian, située derrière son dos, remontaitdélicatement. Son avant-bras croisait aisément la poitrine d'Ayame.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant