Vradosan

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Même son épaisse veste, Ayame sentait ses tétons se durcirent. Tout en entrouvrant sa bouche, elle ouvrit sa paume. Valerian lécha sa plaie délicatement. Un déversement de sensation éclatait pour Ayame. Le contact doux et délicat de sa langue sur sa peau avait comme l'effet d'un électro choque.

Sa main n'était plus sur son avant-bras pour l'arrêter si Valerian s'aventurait dans certaines parties de son corps, non maintenant elle se tenait à lui afin de ne pas tomber. Ses jambes tremblaient et cèderaient au moindre instant. Ayame mordait sa lèvre inférieure tout en plissant les yeux. La sensation était incommensurablement bonne. Elle n'en croyait pas son corps, mais il répondait parfaitement à l'envie, le désir pour les caresses de Valerian.

Ce dernier continua son jeu de langue jusqu'à ses doigts, ses crocs étaient sortis et rencontraient quelque fois la peau d'Ayame la faisant sursauter. Elle n'avait pas mal mais la sensation de savoir qu'il buvait son sang, aussi minime soit-il, la rendait folle. Pourtant, Ayame pouvait aisément sortir de son étreinte mais elle n'en avait pas envie. Clairement pas.

Quand la plaie fut refermer, Valerian positionna ses deux contre les hanches d'Ayame. En quelques secondes, elle se retrouvait assise sur le bloc de pierre où elle était allongée précédemment. A présent à la hauteur du visage de Valerian, ils se fixèrent quelques secondes.

-Merci peut-être non ?

-Je ne vous ai rien demandé. Cracha Ayame.

Elle avait repris ses esprits, du moins uniquement sa tête car son bas ventre, lui était encore en ébullition. Valerian posa ses mains contre ses cuisses délicatement dans un premier temps puis d'un mouvement rapide, il écarta sa cuisse.

-Q-Qu'est-ce que vous faites ?! Cria Ayame de stopper les mains de Valerian.

-Tais-toi et laisse-moi faire.

Au même moment, il approcha la poitrine d'Ayame contre la sienne. Elle sentit son souffle chaud contre son cou. Ayame pensait qu'il allait la mordre mais de son autre main il prit sa joue. Leur regard se croisait, leurs lèvres se frôlèrent. Quand Ayame entendit du bruit, elle se retourna instinctivement dans cette directement.

-Et bah dit donc, Valerian, je ne pensais pas que tu venais m'espionner à l'arène pour faire ça. Cela vous plaît de savoir que je peux vous voir ? Demanda Cassius.