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Ayame sortie de ses souvenirs quand Valerian se trouvait devant la porte, il ordonna aux servantes de faire venir un autre verre de sang puis il partit. C'était mieux ainsi, Ayame n'aurait pas supporté un autre regard de pitié.

Elle s'était déjà assez mal comportée envers lui. D'ailleurs, elle ne comprenait toujours pas pourquoi Valerian avait été si clément envers elle. Après tout les actions de Cassius auraient pu être un moyen pour Valerian de le discréditer auprès de son père et pourtant il n'a rien fait de tout ça. Il a préféré l'aider. Curieux.

***

Les jours d'après, Ayame avait été autorisée à marcher dans les jardins du palais le soir. Le médecin ainsi que huit gardes l'accompagnaient toujours. Le médecin s'assurait qu'Ayame effectuait les mouvements du quotidien sans que la peau ne se déchire. Il fallait que la peau redevienne élastique si Ayame voulait continuer à se battre. Les gardes servaient tantôt pour éviter à Ayame de s'échapper mais aussi à Cassius de recommencer.

Le contact de la fraîcheur de la nuit faisait du bien à Ayame. Cela faisait des semaines qu'elle n'était pas allée dehors. Quand bien même ses mains étaient entravées, marcher, se promener, courir un peu lui faisait un bien fou.

Ce n'est qu'au bout de plusieurs jours, qu'Ayame se permettait de repérer les fenêtres, les portes et les gardes à chaque recoin du château. Malgré sa blessure, Ayame n'avait pas oublié une chose : orchestrer sa fuite.

Elle avait prévu de s'enfuir de jour, de prendre une cape et de s'enfermer dans un recoin du palais. Ainsi, elle pourrait y rester quelques jours jusqu'à ce que leur recherche s'éternise au-delà du domaine royal.

Et une fois qu'ils n'auraient rien trouvé, ils abandonneraient et Ayame pourrait repartir tranquillement. C'était la seule option qu'elle avait envisagé depuis son départ. Ne connaissant pas les environs, elle n'aurait pas pu les semer aisément.

Cette fois, elle attendait que sa blessure guérisse complètement. Les jours suivants, le médecin lui donnait rendez-vous parmi les lieux d'entraînement des gardes. Afin qu'elle puisse à nouveau retrouver l'usage de son dos dans un combat. Grâce au sang délivré chaque soir et à la concoction du médecin, Ayame pouvait à nouveau combattre.

A présent, la peau reconstituée dans son dos était robuste. Les cicatrices s'étaient installées. 

***

J'en connais un qui aime les cicatrices ehehe

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant