Lorsqu'elle revenait à l'instant présent, Valerian n'avait pas bougé. Au contraire, il la fixait comme s'il attendait qu'elle s'accommode à la situation.
-P-Pourquoi ? Demandait Ayame tout en faisant abstraction à sa main posée sur le torse de son ennemi.
-Tu es puissante, le plaisir de la chair ne devrait pas être une de tes faiblesses, c'est ridicule. »
A ses mots, Ayame réalisait que Valerian était entrain de se moquer d'elle. Il était inacceptable que lui, son ennemi, lui dise lesquelles de ses faiblesses étaient ridicules. Ayame repoussa Valerian d'une telle force qu'il se retrouva contre le mur opposé de la pièce.
Alerté par le bruit, des gardent arrivaient témoins de la scène. Ces derniers entravaient à nouveau Ayame de la tête au pied, prenant soin de lui bâillonner la bouche. Comme si la situation n'était pas catastrophique, Cassius arriva à son tour tout en riant de la situation.
-Alors mon frère, on n'arrive pas à satisfaire sa prisonnière ? Demandait-il par dédain. »
Il est vrai que la scène permettait une énorme confusion. La veste de Valerian était entrouverte, de même que sa chemise et Ayame avait les cheveux en bataille.
Cette dernière se débattait, il fallait au moins quatre gardes pour la retenir et un autre pour tenir sa chaîne au cou. Elle se débattait, non pas pour se défaire de l'emprise des gardes mais pour se jeter sur Cassius. Cette action prit au dépourvu Valerian qui retirait la poussière du mur sur ses vêtements foncés.
Ayant remarqué, la rage d'Ayame, Cassius marquait la pièce de son rire puis il partit avec ses quelques gardes. Valerian reprenait une position plus conséquente et ne lâchait pas du regard Ayame.
« Jetez-là dans la cage. »
Sa répondre était froide et ferme. Après ce que venait de faire Ayame, il ne fallait pas s'attendre à une décision plus clémente de sa part. Elle se laissait faire, le visage des gardes étaient fermés. Ils agissaient à contre cœur, malgré cette mésaventure, ils tenaient toujours Ayame en haute estime.
Son geste était inconsidéré, elle se maudissait d'avoir tout gâcher en si peu de temps. Les enseignements de sa Reine n'avait servi à rien, elle demeurait une jeune fille frêle qui avait pourtant abandonné son corps au service d'une cause plus grande.
Les gardes ne jetaient pas Ayame dans la cage, des boulons étaient fixés sur le sol. Ils accrochaientles chaînes de ses mains, ses pieds et son cou dessus. La distance des chaînesétaient très courtes, forçant Ayame à se mettre à genoux ou à quatre pattes,ils lui couvraient les yeux et la bouche.
***
Mais Valerian y a l'art et la manière de le montrer
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Vradosan
VampireAu pays d'Estrium, deux nations vampires et rivales se battent depuis des millénaires, au nord le royaume de Driria, des terres désolées, une perpétuelle obscurité et de perfidies. Au sud, l'empire de Vradosan gère un commerce maritime florissant pe...