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Le jour d'après, les gardes remplissaient la pièce et demandaient à Ayame de tendre les poignets afin de l'attacher. Ayame n'opposa aucune résistance, cela ne servait à rien dans cette condition.

On l'amenait à la porte principale en extérieur des appartements de Valerian, elle ne connaissait pas les gardes qui remplissaient cette partie du domaine. L'un forçait Ayame à s'agenouiller au sol. Ses genoux rencontraient le gravier.

On l'avait forcé à accueillir Valerian agenouillé et la tête baissée. Elle se contenait en se disant que tout ça serait bientôt derrière elle. Son retour allait distraire les gardes, les fêtes organisées pour son retour ralentirait les gardes, oui, ce soir elle allait s'enfuir. Il serrait facile pour elle de tirer sur la chaîne qui retient uniquement son cou une fois qu'elle est seule dans sa chambre.

Valerian arrivait au galop, derrière lui une vingtaine de gardes. Il descendait avec aisance de son cheval pour arriver devant nous.
Le visage fatigué, il passait devant Ayame sans lui attiser un seul regard. En revanche, il ordonnait à sa suite de le suivre. Les gardes firent de même en tirant sur la chaîne accrochée au cou d'Ayame. Cette manière l'agacée énormément mais elle se contenait de ne rien dire.

Valerian entra dans sa chambre en ordonnant qu'aucun garde ni servante n'y pénètre à son tour. Il y claqua la porte. Quel caprice se disait Ayame, quand des servantes se mirent à chuchoter.

« Fallait s'y attendre, à chaque retour de chasse avec son père et son frère, sa majesté est toujours énervée.... Répliquait l'une d'elle.

-En même temps, qui voudrait aller à la chasse avec le prince Cassius...

La servante ne finit pas sa phrase mais elle affichait un air horrifié. La porte s'était entrouverte et elle craignait que Valerian l'ait entendu.

-Faites venir la prisonnière, ordonna Valerian. »

Les servantes affichaient un air de surprise. Les gardes aussi et bien sûr, Ayame était du même avis qu'eux. Pourquoi elle ? Lui restait-il encore de la force pour se battre avec elle ?

L'un des gardes la poussa pour qu'elle entre dans la chambre. Valerian était affalé à un de ses fauteuils, il somma le garde d'attacher Ayame contre le pilier proche du second fauteuil devant lui. Ayame esquissa un sourire, il ne reproduirait pas la même erreur que la dernière fois. Puis il ordonna le garde de partir.

Un silence s'installa avant que Valerian rompe le silence. 

***

Valerian, on va se détendre, c'est pas la faute d'Ayame hein

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant