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Cela rendait leur échange, leur baiser bien trop enflammer pour ne s'arrêter que là.

Chaque soir, Ayame le remerciait pour son sang, ses nouvelles et ses baisers dont aujourd'hui elle ne pourrait plus s'en passer. Ces baisers réguliers étaient un réconfort, un moyen de se rétablir plus rapidement. Mais que signifiaient ces baisers ? Exprimer son affection disait-il...

Le jour du couronnement, Valerian passa dans sa chambre où résidait Ayame encore alité. Il était vêtu des vêtements cérémoniaux, une cuirasse dorée, un pantalon en cuire noir et des bottes noires. Il n'avait absolument rien en dessous de sa cuirasse, on pouvait alors aisément observer sa musculature des bras, robuste et ferme. Lorsqu'il entra dans sa chambre, Ayame n'était plus dans son lit, elle était devant la fenêtre en train d'attacher son ceinturon à sa taille bien amaigri.

« Que fais-tu ? Demanda Valerian tout en ne lâchant pas du regard sa silhouette.

Quand bien même Ayame était amaigrie, il la désirait sincèrement. Elle n'avait pas encore mis sa veste épaisse alors Valerian pouvait observer les contours de son corps sur sa chemise si fine et transparente. Ayame avait posé un de ses pieds sur une chaise afin d'attacher la ceinture à sa cuisse. Ses cheveux rebelles longeaient le long de son dos, Valerian en était captivé. Il n'avait jamais cette facette d'Ayame. Elle était si irrésistible.

-Il est de mon devoir de te protéger le jour de ton couronnement, je t'accompagne.

-Il est hors de question que tu m'accompagnes, tu es blessée.

A la fin de ses mots, Ayame la plaqua contre le mur à une vitesse que Valerian n'avait rien vu venir. Elle posa délicatement ses mains contre sa cuirasse, puis sur ses épaules et ses bras dénudés et fermes. Ils se regardaient droit dans les yeux, Valerian était captivé, il n'osait pas parler.

-Je viendrai avec ou sans ton approbation. »

Sa voix était ferme mais surtout, elle était accompagnée d'un baiser. Ayame ne l'embrassait pas aussi farouchement que lui elle avait simplement frôlé ses lèvres. Mais l'invitation était trop tentante pour Valerian qui se chargea de mener la cadence.

Partager son baiser fut une forme d'approbation.

Le trajet jusqu'autemple se passait sans embuche. Hormis Ayame, les chevaliers de Valerianl'avaient entouré et protégé d'une main ferme.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant