Vradosan

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Comme à son habitude et malgré la réponse tardive de Valerian pour l'exiler quelque part, elle continuait à le servir. Ayame tentait pendant des jours de se promener dans les quartiers de l'empereur. Mais il était pour la plupart du temps, remplit de garde. Mais ce soir, il n'y avait personne.

Ayame comprit aussitôt que quelque chose n'allait pas. Elle passait normalement devant une porte, une grande et imposante porte située à l'entrée du couloir. Croyant à un piège, Ayame était prudente et se félicitait de n'avoir ramené qu'un poignard en dessus de sa longue veste.

Mais il n'y avait aucun garde devant cette porte et soudain elle entendit des voix derrière mais pas n'importe lesquelles. Celle de Valerian et de Cassius entrain d'hausser le ton. Son sang ne fit qu'un tour, elle craignît aussitôt pour Valerian. Sans réfléchir, elle défonça la porte.

Son entrée plus que théâtrale prit au dépourvu les individus dans la pièce. Ayame n'en croyait pas ses yeux, c'était la chambre de l'empereur Astaroth. Cassius était à côté de son lit, et à en juger l'épaisseur, Astaroth était sur le lit mais il ne bougeait pas. Ayame était tellement obnubilée par Valerian qu'elle réalisait que l'empereur ne se montrait plus depuis quelques semaines.

Quand elle tourna en direction de Valerian, elle comprit qu'Azriel l'avait trahi. Il était devant lui, les chaînes aux mains. Azriel portait un poignard au cou de Valerian. Le cœur d'Ayame se mit à s'affoler.

Ayame sortit sa dague cachée le long de sa cuisse, le regard noir adressé à Azriel.

« C'est trop tard, Ayame.

Cassius se décalait et Ayame pouvait voir l'empereur faible, respirer lui était un supplice. Cassius lui planta un pieu dans le cœur. L'empereur criait et agonisait de douleur. Au même moment, Valerian cria de toutes ses forces pour sauver son père, Azriel était sur le point de tracer un coup net et précis avec sa dague.

Ayame se ressaisit la scène se passait au ralenti tout ses yeux. Elle avait un choix à faire, sauver l'empereur de Cassius et de cette dague sachant pertinemment que le poison le condamnait peut-être déjà. Soit, sauver l'élu de son cœur, celui à qui elle pourrait donner sa vie. Elle choisit son prince.