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Le courant chaud qu'elle ressentait dans tout son corps finit par se concentrer en son bas ventre. Son corps était crispé, elle n'osait pas bouger de peur que son plaisir finisse par la consumer. Ayame agitait sa tête sur le côté, il était impossible pour elle de maintenir le regard de Valerian. Ses lèvres commençaient à la démanger, elle voulait goûter à son sang, goûter à son être, elle voulait tout de lui.

-C'est ici que les hommes pénètrent les femmes... Sa voix était grave et toujours rauque. Elle enivrait Ayame.

Le plaisir était trop fort, Ayame commençait à bouger. Le plaisir commençait à atteindre la limite de son corps. Valerian posa délicatement ses mains sur ses épaules pour l'empêcher de bouger, il caressait de son pouce son cou. Ayame étirait le plus possible son cou afin que ses mains recouvrent l'intégralité de la surface. Ses doigts étaient doux et enflammaient son cou.

Il mit l'intégralité de ses mains sur son cou, délicatement et sûrement pour relever la tête d'Ayame dans sa direction. Son regard était avide de désir, ce qu'il se passait ne laissait clairement pas indifférent Valerian. Ayame le sut immédiatement lorsque leur regard se croisait, elle entrouvrit sa bouche par stupéfaction. Son regard était tellement chaud et hypnotique que pendant une fraction de seconde, elle avait oublié ce qu'il se passait dans son entre-jambe.

-Tu vas jouir, reprit Valerian ayant lui aussi la bouche entrouverte et ses crocs étaient apparus. »

Au même moment, la femme pénétrait Ayame d'un deuxième doigt. Au même moment, Ayame avait du mal à garder la tête froide, prise de fièvre, son corps atteignait sa limite. Le deuxième doigt était une consécration, une récompense au bout du chemin parcourut. Elle ne savait pas ce qu'était de jouir, mais lorsque tout son plaisir accumulé à son bas-ventre venait se déverser dans sa gorge et précisément à travers sa voix, elle comprit.

Sous le regard avisé et gracieux de Valerian, la femme s'éclipsa après qu'elle ait remit son pantalon.

Ayame était essoufflée, les yeux fermés car les garder ouvert était un supplice.

Valerian rassemblait les cuisses d'Ayame d'une main et glissa l'autre sous son cou pour la porter. Ayame n'avait pas assez de force pour protester et surtout pour marcher. Elle ne sentait plus ses jambes comme engourdies. Les mains de Valerian étaient précises et respectueuses, il n'effleurait aucun de ses seins. Une part en elle aurait voulu recevoir ses caresses, recevoir ses mains douces et chaudes sur elle. Ayame voulait être parcourue par une seule et unique personne.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant