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-Non, je suis sincère.

-Foutaise. »

N'étant plus pressé et ayant ramené le trophée tant convoité, ils redescendirent en direction de l'auberge au trot. Mais les secousses provoquées par le cheval, Ayame le vivait horriblement mal. Son corps était engourdi et ce n'était dû au corps chaud de Valerian. Au contraire, il était beaucoup trop chaud pour elle. Elle jeta un œil sur ses doigts, ils étaient blanc, trop blanc. Sa bouche était pâteuse et elle avait horriblement froid.

Soudain, son esprit se vida, perdant tout contrôle sur ses membres. Elle tomba du cheval, par chance, Valerian la rattrapa. Il ordonna à la troupe de s'arrêter et fit descendre Ayame du cheval. Sa respiration était rapide et lourde, il remarquait que du sang coulait en abondance en dessous de sa poitrine, du sang noir.

Valerian releva assez sa veste pour observer les dégâts. Ayame avait été empoisonnée, le loup-garou avait réussi à la griffer juste avant qu'elle ne le tue. Valerian cria afin de faire venir le médecin, tout en tenant fermement Ayame dans ses bras.

Cela faisait une bonne demi-heure maintenant qu'ils chevauchaient, ce qui voulait dire qu'Ayame avait été empoisonnée il y a une heure de cela. Le médecin lui administra un antidote et Valerian remonta à cheval et posa Ayame entre ses bras.

Ils continuaient leur route et Valerian priait pour que l'antidote fasse effet.

***

Quelques heures plus tard, Ayame rouvrit les yeux. Son visage était engourdie et lorsqu'elle fermait les yeux son esprit était désorienté. Un goût de fer régnait dans sa bouche, elle ramenait aisément ses mains à ses yeux, ils avaient retrouvé leur couleur d'origine.

Elle avait remarqué aussi, qu'elle était posée contre le torse de Valerian. Ce dernier les avait couvert de sa cape en fourrure. L'une de ses mains quitta la bride pour repositionner correctement son gant. Mais les narines d'Ayame ne trompaient pas. Elle intercepta son poignet et observa deux trous encore rouges.

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