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Ayame ne comprenait toujours pas pourquoi elle était devant lui et ici. Valerian avait-il fait appel à lui pour lui délivrer un châtiment pour son comportement d'hier ? S'était-elle lourdement trompée sur la relation de ces deux frères, sont-ils en vérité complice ? Ayame s'imaginait toute sorte de scénarios jusqu'à penser qu'elle était au milieu d'un jeu où seule était un pion. Malgré les chaînes extrêmement serrées sur ses poignets, elle serrait ses poings quittent à empêcher le sang de circuler dans tout son corps.

-Tu as vu quelque chose hier que tu n'aurais pas dû voir. Dit-il en montrant dans le champ de vision à Ayame ce qu'il avait dans les mains : un fouet.

Le corps d'Ayame manquait un battement. Elle avait compris ce qu'il souhaitait faire. Et à en juger la discrétion des gardes et le ton matinal de sa tenue, Cassius avait décidé de cette action très tôt le matin. Valerian n'était donc pas au courant. Elle était rassurée de ne pas être au centre d'un jeu comme elle l'avait pensé quelques minutes plus tôt.

En revanche, elle comprit que Cassius avait l'intention de frapper fort cette fois. Ayame essayait par tous les moyens de cacher sa panique. Il fallait garder le contrôle de la situation, avec un peu de chance elle pourrait manipuler sa rage. Cassius semblait être bête comme un balai, dont seule la force brute le guidait. Les brutes, il était facile pour Ayame de les manipuler.

-Qui croirait une prisonnière, une ennemie ?

Ce dernier ne la regardait pas, il ne lui répondait pas. Cassius souriait simplement, tout en caressant la poignée du fouet. Il fit glisser aussi son autre main jusqu'au bout du fouet, son extrémité était ornée de bout de bois : la faiblesse des vampires. Le dos d'Ayame frémissait déjà, la douleur l'emportait déjà. Quoiqu'elle dise, il avait déjà prévu de le faire. Elle allait devoir endurer la douleur.

Il disparut de son champ de vision, une seconde plus tard, elle sentit sa veste et sa chemise tombées en mille morceaux. Ayame se contenait pour ne pas crier, aucuns sons ne devaient sortir de sa bouche. Aucuns. Elle mordait sa lèvre inférieure jusqu'au sang. La douleur n'était pas ce qui l'effrayait le plus. Sentir son dos nu à découvert, les tissus étaient si fragiles et léger, qu'ils retombaient bien trop vite, il était aisément facile pour Cassius d'entrevoir la forte poitrine d'Ayame.

Dans un premier temps,Cassius tournait tout autour d'elle, il ne lâchait pas une miette de ce quis'offrait à lui. Le sourire en coin, il s'attardait la poitrine d'Ayame. Ellene le lâchait pas du regard, ce dernier était noir. Cassius n'avait aucun droitde regarder à cette endroit, Ayame soutenait son regard pour le lui fairecomprendre. 

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant