33

6 9 0
                                    

Elle reprit son épée au sol puis se mit à marcher rapidement puis à courir dans sa direction. Le chevalier reprit une expression plus ferme et se mit en position de défense.

Une fois arrivée devant lui, Ayame se mit en position pour sauter, le chevalier s'y était préparé. Il savait pertinemment que la seule alternative pour Ayame était de frapper dans les airs. Mais elle avait feinté et ce dernier s'y était vautré comme un débutant dans son piège.

En un rien de temps, Ayame le renversa au sol. Ses mouvements étaient fermes, fluides et puissants. Elle se plaça à califourchon sur lui, son regard ne trahissait pas ses intentions.

Ayame le rua de coups, encore et encore au visage, tout en mettant plus de puissance dans son bras où était la chaîne. Cette dernière faisait beaucoup de dégâts sur son visage, en un rien de temps, il se retrouvait avec ces hématomes, des bleus, des plaies, son nez était fendu, son arcade sourcilière en sang.

Les mains d'Ayame était couverte de sang, sa rage s'était emparée d'elle. Prise de frénésie, elle n'arrivait pas à s'arrêter.
C'était aussi délectable que de boire du sang, déferler toute sa rage et sa colère sur ce visage qui riait d'elle. La foule ne criait plus, elle était silencieuse. Les coups d'Ayame raisonnaient, le chevalier finit par perdre conscience.

Des gardes se mirent à intervenir afin d'empêcher Ayame de tuer le chevalier. Elle les immobilisait en un rien de temps et assez facilement.
Criant de toutes ses forces, elle avait quitté le corps du chevalier à présent à inconscient. Le visage en sang de celui de sa victime, de ses mains perlaient sur le sol son sang aussi. La respiration haletante, elle tournait autour d'elle pour regarder la foule et crier.

Des soldats se mirent en position autour des remparts de l'arène, avec leurs carquois et leurs flèches décochées, ils étaient prêts à tirer sur elle.

« Ne vous avisez plus jamais, PLUS JAMAIS, de rire d'un soldat de la garde ROYALE de sa MAJESTE la Reine ou vous subirez les mêmes conséquences que ce moins que rien !!! Dit-elle en criant et tout montrant la dépouille du chevalier de sa lame.

Ayame continuait de crier mais ses mouvements devenaient de plus en plus évasif. Son état second et l'adrénaline commençaient à s'estomper. Quand elle se retourna dans la direction des trônes, l'un des soldats devant tendait sa flèche. 

***

Le résultat quand on fait trop le Keke

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant