Vradosan

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Ayame revenait à elle quand le médecin lui parlait.

-Depuis combien de temps je suis inconsciente ? Demandait-elle.

-Cela fait deux semaines que je vous soigne trois fois par jours.

-Et je ne suis toujours pas guérie ?

-Je suis médecin pas faiseur de miracle.

Son ton était cassant mais il avait raison. Les blessures faites au bois par les vampires ne guérissaient pas vite. Le médecin reprit.

-Les coups de fouet laisseront des cicatrices mais ça ne devrait pas vous déranger vu toutes les autres cicatrices que vous portez déjà.

-Cela va sans dire. »

Ayame était d'accord avec lui mais ce qui l'ennuyait c'était la nature de ses cicatrices. Elles ont été faites par l'ennemi alors qu'elle était sans défense. Et pour ça, Ayame ne se pardonnerait jamais.

Pendant qu'Ayame réfléchissait à comment elle pourrait décapiter Cassius, le médecin lui disait de ne pas bouger et de rester sur le dos pour que la guérison soit plus rapide. Elle se mit à rire, enchaîner de partout, comment le médecin voulait-il qu'elle bouge ?

Néanmoins, le liquide que le médecin avait déposé sur son dos la brûlait énormément, de la sueur perlait le long de son front et son souffle se faisait de plus en plus lourd.

En plus de lutter contre la douleur qui l'accablait, elle avait terriblement soif. Durant la journée, la concoction du médecin permettait à Ayame de guérir mais le sang lui permettrait de résister plus facilement à la douleur. Elle réalisait le poids des jours où elle était inconsciente, rien que d'y penser sa soif obstruait sa gorge.

La douleur ajoutée à la faim l'empêchait de réfléchir distinctement. Quand la porte s'ouvrit, son instinct reprit le dessus. Même entravée, elle essayait de se relever et les mouvements brusques liés au bruit des chaînes firent sursauter la personne qui entrait dans la pièce : Valerian.

Pris par surprise, il esquissa un mouvement de recul mais il reprit sa marche en direction de sa prisonnière. Valerian la fixait pour comprendre sa réaction, il comprit très vite de quoi elle manquait. Tout en fronçant les sourcils, il ordonna à ses servantes de se présenter devant lui.

« A-t-elle été nourrie ? 

***

Personne a nourrit la go de Valerian, les fous