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Leur conversation s'arrêtait là quand quelqu'un frappa à la porte. La chambre était censée appartenir à Ayame, alors ce fut elle qui allait voir tout en prenant soin d'enrouler la couette autour de sa chemise quasi transparente. Valerian laissa échapper un juron n'était plus couvert de couette, il continua tout de même à essayer de grapiller quelques minutes de sommeil.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, Ayame n'attendait pas de voir son interlocuteur avant de partager sa bonne humeur.

« Quoi ? Demandait-elle sur le ton de la menace.

-Nous partons. Rétorqua Cassius avec un large sourire. »

Ayame fronça les sourcils. Comment pouvait-il être si frais de bon matin alors qu'il a passé toute la nuit à décuver. Ayame n'essayait pas de le deviner, elle claqua à la porte à son nez et se dépêcha d'enfiler son pantalon ainsi que sa veste et ses nombreuses armes.

Valerian comprit qu'il fallait y aller et se leva tout en remettant son équipement aussi. Une fois dehors et dans les écuries, Ayame caressa son cheval qui était toujours aussi agité.

« Quelque chose ne va pas ? Demanda Valerian.

Elle allait lui dire quand Cassius entra dans les écuries pour prendre son cheval blanc.

-Non... Rien, Votre Majesté.

-Que de bonnes manières en ma présence. Sachez néanmoins que ma chambre était collée à la vôtre hier soir. Faites preuve d'un peu plus de retenu la prochaine fois. Cracha Cassius en partant avec son cheval. »

C'était un jeu pour lui. Ayame regardait Valerian, du regard il lui jurait qu'il n'avait rien fait. Elle le croyait. Mais son discours n'avait pas été pour Ayame et Valerian. Mais pour la rumeur qui circulerait par la suite, palefrenier, écuyer, serviteur étaient présent aux écuries.

Eh bien soit, cela ne dérangeait aucunement Valerian. En revanche, cette rumeur ne tarderait pas à arriver au Royaume de Driria apportant son lot de tristesse et de trahison pour Ayame. Ils se mirent au trot.

Après quelques heures de routes, la forêt noire se trouvait devant eux. En même temps que leur arrivé, des flocons de neige tombaient sur les chevaux, les équipements et sur le visage de chacun. Ayame attrapa quelques flocons de neige sur sa main, sur le regard avisé de Valerian.

« Cela me rappelle Driria. La neige. Je ne connaissais que cette saison autrefois.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant