Vradosan

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Ayame se rendait compte de l'absurdité de cette conversation. Astaroth et Cassius allaient confier la vie de leur membre de la famille à une parfaite inconnue, qui plus est une ennemie. Cela ne faisait aucun doute que ces deux individus souhaitaient la mort de Valerian. Mais pourquoi ?

-Garde, amenez cette femme dans les quartiers de mon fils, assurez-vous qu'elle soit présentable. »

Les gardes se mirent à bouger autour d'Ayame. L'un deux tiraient sur la chaîne l'empêchant de se relever. Ils riaient face à son impuissance. Elle imaginait retrouver à sa force à cet instant précis, se libérer de ses chaînes et les égorger l'un après l'autre.

Elle fut jeter dans une pièce qui s'apparentait à une salle de bain. Les murs étaient d'un rose pâle et baigner de lumière. L'ambiance n'avait rien à voir avec les murs de pierre du château de la reine.

Par la suite, cinq, six femmes se ruaient sur elle, la débarrassant de sa veste, son pantalon et ses bottes. Ayame allait se débattre, lui retirer sa veste, c'était s'exposer directement à l'ennemi. Mais un garde venait immédiatement lui donner un énorme coup d'épée avec son fourreau dans le ventre. Ayame se cambrait de douleur mais cela n'empêchait pas les servantes de la rhabiller aux convenances de l'empire.

Ici, personne ne portait de tenues en cuire, avec des manches longues et des cols roulés. Pourquoi ? Car après tout, ici, le temps est bien plus clément que dans le Nord. Les femmes portaient des tuniques très légères, on pouvait observer leur décolleté et la forme de leur corps avec un peu de lumières. Or toutes les pièces de ce palais regorgeaient de lumière.

Les servantes l'avaient habillé d'un long voile couvrant son corps et lui arrivant jusqu'aux genoux. Elles attachaient une ceinture à sa taille pour éviter que son voile fasse apparaître ses parties intimes. Ayame n'osait plus se débattre, la sensation de coup dans son ventre était encore bien présente.

Sa tenue était quasi transparente. Ayame pouvait voir malgré sa peau assez foncée, un énorme bleu sur son ventre. Des ecchymoses ici et là sous sa poitrine, son ventre et ses bras. Les éclats de bois avaient presque guéri. Maintenant qu'elle ne bougeait plus, une servante en profita pour recoudre sa blessure à la tempe tandis qu'une autre passa une éponge d'eau dessus pour essuyer le sang.