Le lendemain, Ayame fut réveiller par l'entrée des servantes dans sa chambre. Son sommeil avait été plus que léger, cette fois ce n'est pas le si peu de places dans cette cage qui l'avait maintenue éveiller. La faim, elle la gardait dans un coin, tout près l'empêchant de dormir. Sa bouche était pâteuse, sa gorge lui faisait mal, ses muscles étaient tout engourdis c'était un miracle qu'elle puisse continuer à bouger.
Les vêtements étaient différents d'hier, plus épais, la chemise était remplacée par un énorme vêtement en coton couvrant jusqu'au cou. Le pantalon était en cuir fin mais c'était adéquate. La veste restait assez légère. Après tout, le climat ici n'était pas très rude, il n'y avait aucune raison d'habiller quelqu'un chaudement.
On lui banda les yeux, les menottes toujours aux poignets. Les gardes détachèrent ceux aux pieds pour qu'elle puisse marcher convenablement. Les pas des gardes étaient très rapides, on la guidait par la chaîne à son cou. Elle était épuisée, ses crocs étaient constamment présent signifiant sa soif.
Ayame se retrouvait à genoux devant le trône de l'empereur, celui de Valerian à côté. Ce n'était pas la même salle qu'à sa première rencontre avec eux. Derrière et tout autour d'eux se trouvait des hommes et des femmes, un public. Quand elle se retourna, elle comprit où elle était. Une arène. Les gardes la forçaient à se tenir à genoux près du trône de Valerian. Ayame posa sa tête contre le trône frôlant presque la main de Valerian posée sur l'accoudoir. Elle voulait préserver le peu de force qui lui restait.
Devant elle, des individus se battaient. Elle pouvait aisément reconnaître un vrai combat d'un faux, celui-là n'était qu'une simple mise en scène. Ils jouaient très bien la comédie, se disait Ayame. Les spectateurs n'y voient que du feu. Le combat se termine lorsqu'un des combattants se jette à terre en implorant le pardon à celui qui restait debout.
Une fois le combat terminé, Ayame vit Cassius se lever de son trône. Elle avait remarqué qu'un trône était présent de l'autre côté de celui de l'empereur. Sa posture était théâtrale, sa prise de parole avait beau être en l'honneur de l'empereur, son père, son regard et sa gestuelle allaient en direction de la foule.
« Père, je vous propose un dernier combat pour gloire cette magnifique journée. Un combat. Entre vos deux fils. Dit-il en agitant ses bras, sa voix portait bien, digne d'un empereur.
***
Passion bandage
VOUS LISEZ
Vradosan
VampireAu pays d'Estrium, deux nations vampires et rivales se battent depuis des millénaires, au nord le royaume de Driria, des terres désolées, une perpétuelle obscurité et de perfidies. Au sud, l'empire de Vradosan gère un commerce maritime florissant pe...