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-Merci Valerian de m'avoir fait confiance. Merci. Dit-elle tout en scrutant son visage en particulier ses lèvres.

Valerian s'approcha de ses lèvres pour l'embrasser. Le baiser fut long, chaud et tendre. Le plus doux qu'ils aient pu faire. Il sonnait néanmoins comme un adieu.

-Je suis désolé de ne pas t'avoir donné de sang, cela fait des semaines que tu ne t'es pas nourrie Ayame.

-Je survivrai à ça Valerian. »

Ils arrivent au palais, tout est ouvert. Il n'y a pas un seul soldat à l'horizon. Les étendards s'agitent, le vent assombrie le paysage.

« Elle nous attend. »

La voix d'Ayame est lourde de sens. Par son manque de sang mais aussi à son retour au sein de ce palais qui l'avait vu grandir, Ayame voit ses sens perturbées et baignées dans les souvenirs. En traversant la grille d'entrée, Ayame se fait assommer. Elle n'a même pas le temps de crier le nom de son bien aimé, elle sombra dans un profond sommeil.

Lorsqu'elle se réveille, elle aperçoit un sol qu'elle ne reconnait que trop bien. Ayame se trouve dans la salle du trône. Ses sens reviennent peu à peu et surtout ses mouvements. Quand elle peut enfin bouger, Ayame réalise qu'elle se retrouve enchaînée au sol et ce du cou jusqu'aux pieds.

Relevant la tête, elle aperçoit la Reine assise devant sa table de dîner. Son corps manque un battement, un phare bien trop rouge pour ses pommettes et sa peau blanchâtre. Son rouge à lèvres rouge renforce ce contraste. Sa couronne dorée brille et reflète le parquet rouge et noir de la salle du trône.

A ses côtés Valerian. Rien qu'en apercevant son visage, Ayame s'agite, elle tire sur ses chaînes quitte à manquer d'air. Elle retombe à terre, ses forces lui manquent. Voyant l'air satisfait de la Reine, Ayame se débat une ultime fois en criant. L'une des chaînes proches de son pieds cède face à sa force. Mais cet excès l'épuise dans la seconde et Ayame s'écroule par terre.

« Tout va bien Ayame ? J'essaye de récréer ses conditions de vie dans l'empire afin que tu reviennes à mon service. Seigneur Valerian, je vous en prie, buvez ce sang que je vous offre.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant