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Elle bégayait, cette nouvelle était soudaine pour elle. L'avenir c'est ce qu'elle redoutait mais Valerian lui donnait un espoir, quelque chose à quoi se rattacher. Mais seulement en était-elle digne ?

Draven gardait un visage de glace mais ses yeux le trahissaient. Il connaissait très peu de choses sur les intrigues du palais, étant obnubilés par la protection de l'empereur. Ce dernier s'en voulait encore, il avait confiance en Cassius, il pensait qu'il ferait un bon empereur. Mais il s'était trompé, et Draven se jura de ne plus jamais reproduire la même erreur. Ainsi donc, Draven s'était renseigné sur les origines d'Ayame. Une espionne dririenne, devenir l'épouse de l'empereur Vradosan, jamais ô grand jamais Draven ne laisserait une pareille chose se faire.

Draven ressortie de ses pensées lorsque Valerian pris la main d'Ayame dans la sienne et ils avancèrent côte à côte jusqu'à la salle du trône.

-J'allais oublier Draven, fais-moi le plaisir de retirer cette cape rouge et de la remplacer par une bleu nuit. Immédiatement. Ordonna Vradosan d'un ton ferme.

-Oui Monseigneur il sera fait selon vos désirs.

-Aussi, ne poser plus jamais ce regard sur mon épouse. Plus. Jamais. Valerian insistait bien sur les derniers mots qu'il avait prononcé.

-Oui Monseigneur. »

Draven s'éclipsa pour changer son armure. Ayame baissa les yeux. Si elle venait à rester ici, cette situation deviendrait quotidienne. Valerian se mettant à dos ses sujets, ses serviteurs, son empire pour elle. Non, Ayame ne pouvait définitivement pas rester mais elle l'aimait. C'était trop tard pour elle, partir reviendrait à mourir de chagrin et à mourir de soif. Elle était liée à lui telle la profonde racine d'un chêne, s'en défaire se serait mourir mais rester gangrènerait l'arbre magnifique.

L'existence même d'Ayame était un poison.

Ayame ressortie de sespensées lorsqu'ils entrèrent dans la salle du trône. L'illustre conseilreprésentant les familles nobles de Vradosan ainsi que le conseiller personnelde l'empereur étaient présents. Vêtu d'armures pour les jeunes vampires, d'unetoge pour les plus anciens, tous arboraient fièrement les couleurs de leurfamille. Le violet pour les Diluculum, cette famille s'était autrefois alliéeaux Dririens, possédant un point commun pour la violence à l'état pur, ilspouvaient déverser leur colère et leur accès de violence dans le royaume deDriria.

VradosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant