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Sa présentation auprès de la reine aussi était millimétré. Amaris avait appris à sa garde personnelle de soigner son apparence plus que tout. Quand bien même ses filles pourraient se retrouver prisonnières, mortes ou esclaves. Les apparences distingueraient ces dernières pour un meilleur avenir. C'est pourquoi, même si Ayame venait de parcourir plus de 500 kilomètres en quelques jours. Elle devait à tout prix paraître parfaite dans son uniforme de la garde royale de la reine.

Toutes ses consœurs en portaient. Ils avaient été fabriqués spécialement par la reine, ils coutaient une petite fortune. En plus de protéger du froid, ces manteaux protégeaient des balles et de tous types de projectiles en bois à la seule condition qu'ils devaient être très bien attachés. Cette particularité expliquait leur couleur bleuâtre à mi-chemin entre le bleu foncé et le bleu nuit. Ayame boutonnait toutes les attaches jusqu'à son cou, il était impossible de voir un centimètre de sa peau. Ses mains étaient recouvertes d'épais gants, son pantalon était mi-épais, mi-molletonné. Ses longues bottes noires remontaient jusqu'aux genoux, elles étaient très épaisses de quoi arrêter une lame de n'importe quel fer. Il en va de même pour ses avant-bras la veste avait été renforcée de ce côté afin de permettre à ses combattantes de parer des épées.

Tout en s'avançant, Ayame retirait ses gants, la chaleur lui pesait et curieusement les retirer lui permettait de minimiser ces effets. Son ceinturon à la taille permettait de faire tenir son épée d'un côté et son pieu de l'autre. L'épée se cognait contre sa cuisse bien robuste. Les coups venaient lui rappeler quelques flashs de ce énième assassinat auprès de ses nobles. La demeure n'était pas bien grande, avec sa discrétion innée Ayame avait pu se promener dedans sans que personne ne s'en aperçoive. Elle attendit la nuit, tapis dans l'ombre pour frapper l'ennemi de la couronne.

La famille était composée de cinq personnes, le renégat de la couronne, un comte sans importance. La reine n'avait même pas daigné le nommer auprès de son assassin. Son épouse, et ses trois fils, le plus jeune avait pas plus de quatorze ans. La reine savait que cette tâche ne pourrait être accomplie que par elle. Ayame les avait aligné dans leur salon, après les avoir attachés et jetés du lit. Elle sortit de son épée de son fourreau et trancha les têtes d'abord du comte puis de l'épouse et enfin des trois fils.

Le salon était devenu un bain de sang. Ayame attendit, quelques minutes, puis quelques heures avant de repartir. Elle voulait s'assurer qu'aucun des membres de la famille du comte ne viendrait à se réveiller miraculeusement. On ne sait jamais avec les vampires du Nord.

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P'tit kink sur les gants tmtc

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