Elle leva les yeux, elle avait compris. Il n'avait pas besoin de parler, le message était passé. Elle se mordit la lèvre.
"Pardon, mais il faut comprendre, j'en ai marre d'être là à attendre, pardon, pardon".
Repentante, elle bafouillait, les mots se heurtant les uns aux autres. Elle se sentait piégée dans cette attente interminable, cela faisait combien de temps maintenant qu'il la faisait poireauter dans cet espace réduit. Qui aurait la patience de rester assis ainsi pendant des heures. Le silence lourd et pesant qui s'ensuivit sembla s'étirer à l'infini et ne présagea rien de bon. Elle n'avait pas prévue d'être aussi directe, aussi cassante, c'était sorti sans préméditation, comme ça d'un coup. Elle avait cru qu'elle pourrait supporter la situation mais c'était sans compter avec sa vessie qui allait déborder d'un moment à l'autre, elle allait finir par se pisser dessus, mais la patience lui avait fait défaut et les mots maladroits et précipités résonnaient encore autour d'eux. Elle lui demandait pardon comme une tentative désespérée de briser la tension, d'obtenir une réponse. Mais aussi pourquoi la laissait il dans une position aussi inconfortable aussi longtemps, son corps lui, au bout d'un moment lui faisait comprendre qu'il fallait que cela s'arrête et ne disait on pas qu'il fallait toujours écouter son corps, donc....
Elle savait qu'elle n'aurait pas dû s'exprimer ainsi, que ses paroles avaient été un gros manque de respect mais quelque chose en elle avait craqué, elle n'était pas Wonder Woman, elle n'avait pas de ressources illimitées. Il y avait dans son attitude un mélange de regret et de rébellion, un combat intérieur entre le respect qu'elle lui devait et le désir de fuir cet instant où tout avait basculé.
Réfléchis Perle, enfermée, nue, où veux tu fuir, réfléchis, veux tu fuir ou te laisser aller à pleurer comme une enfant tellement tu es dégoutés. Dégoutée, d'elle, de Lui, de tout, elle était fatiguée mais aussi excitée.
Son regard était toujours indéchiffrable et restait figé sur elle sans vraiment la voir comme si ses pensées volaient ailleurs, loin des mots qu'elle venait de prononcer. Il restait immobile, impassible...bon sang cet homme avait dû passer un pacte avec une statue pas possible. La lueur dans ses yeux trahit sa réflexion. Il pesait chaque parole, chaque nuance de son comportement, son regard était celui d'un homme qui regardait plus loin que l'instant présent, qui pesait les choix invisibles et qui n'avait pas encore décidé quelle décision il allait prendre. Pensait il à une punition bien méritée, bien douloureuse.
Enfin, il se décida à bouger, il se redressa, se dirigea vers le bar toujours sans un mot. Chaque mouvement était empreint de cette maitrise que rien ne semblait pouvoir ébranler. Le silence autour d'eux semblait s'intensifier, jamais elle ne s'était retrouver dans pareille situation. Il était sérieux là, il ne la calculait plus, elle avait envie de hurler, elle lui avait obéi et voilà comment il la traitait. Elle le regarda alors qu'il se servait un verre de son Scotch. Elle avait soif elle aussi, allait-il lui proposer un verre d'eau, mais se serait ajouter encore plus de liquide à sa vessie... mais non elle se passera de boisson. Une étrange sensation la prit alors qu'elle le regardait, une chaleur diffuse prit vie sous sa peau comme une vague invisible mais inévitable, c'était un mélange de fascination et d'appréhension, une sorte de vertige qu'elle n'avait pas vu venir. Ses pensées s'embrouillèrent, elle se sentit légèrement déstabilisée mais tenta de garder son calme alors que tout à l'intérieur d'elle était en ébullition, c'était une sensation qui lui échappait mais qui la marqua.
Il prit la clé, ouvrit la cage, claqua des doigts et lui fit signe de sortir. Elle avança lentement à quatre pattes et pleine de bonne volonté, pour se faire oublier, elle s'assit sur ses talons, écarta les cuisses en faisant attention de ne pas forcer sur sa vessie, positionna ses mains sur sa nuque, se redressa et attendit.
Il se détourna d'elle puis revint avec une laisse et un collier qu'il lui passa autour du cou, puis il fixa la laisse.
"Tu veux faire tes besoins pas de problèmes, allons y".
Il tira sur la laisse pour la faire avancer. Au point où elle en était, pour le moment elle se fichait de savoir où elle allait se soulager du moment qu'elle allait pouvoir vider sa vessie. Elle penserait à l'humiliation plus tard et le suivit sans rechigner. Pour un peu elle l'aurait devancé mais elle se contenait ne voulant pas l'irriter plus.
Il l'emmena dans le jardin, décrocha la laisse.
"Dépêches toi, nous avons à discuter" et il resta là à l'observer en croisant les bras. Elle ferma les yeux, s'imagina loin de l'endroit, seule, ouvrit ses jambes pour ne pas se mouiller mais bloqua quand elle sentit sa main forcer sur ses reins.
"Baisse ton cul, écartes plus tes jambes, redresses toi et bombe le torse, les seins en avant et regardes moi, n'as tu jamais vu une chienne pisser "?
Il s'accroupit et jugea de la position. Elle avait beau dire, tout son corps s'exprimait de façon positive.
"Tu aimes ça être traiter comme une chienne, ça se voit, tu bandes, tu dégoulines à n'en plus finir, tes lèvres gonflées et tes seins pointés ne mentent pas eux, ils me disent cette vérité que tu me caches, tu aimes être humiliée, peut être devrais je te mettre dans un de mes donjons, je vais y réfléchir".
A l'écouter parler, ses muscles se relâchèrent lentement, ses épaules rigides se détendirent, chaque fibre de son corps se délia peu à peu, elle réfléchirait à ses paroles plus tard. Elle n'avait pas conscience du degré de stress qu'elle portait mais les mots qu'il prononçait d'une voix sans colère semblèrent effacer toute résistance, ses jambes lourdes retrouvèrent toute leur légèreté, la tension qui l'habitait s'évapora et oh miracle sa vessie s'ouvrit et laissa échapper un flot d'urine qui n'en finissait pas. Elle ferma les yeux de bien être.
Que s'était il passé en elle ?
"Regardes moi" gronda-t-il.
Humiliée, elle eut du mal à soutenir son regard, elle le maudissait alors que la flaque sous elle grandissait. Quand elle eut terminée, elle se remit à quatre pattes et attendit qu'il la rentre à l'intérieur mais il n'en avait pas finit avec elle, il sortit un mouchoir de sa poche et entreprit de l'essuyer.
"Je n'ai pas envie que tu tâche mon sol, n'y de te suivre à la trace, pour la grosse commission nous irons plus loin".
Il s'amusait beaucoup. Bien sûr qu'elle aurait les toilettes à disposition mais là il s'en donnait à coeur joie et vu la tête qu'elle faisait nul doute qu'elle allait finir traumatisée de savoir qu'elle allait devoir faire tous ses besoins devant lui. C'était juste une petite revanche, le plat principal n'allait pas tarder à lui être servit.

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Le Scarifieur
RomanceDominic n'a pas de soumise à lui mais est réputé dans leur milieu pour les punitions au fouet.... Elles n'ont pas été sages, leurs Maîtres les lui confient pour qu'elles filent droit..... Mais arrivera un soir où il la découvrira