16 - l'espoir de mon désespoir

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Musique en média

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J'ai encore le goût de ses lèvres dans ma bouche, si avidement sucées et savourées que je me demande si je n'ai pas gardé un bout d'elle entre mes dents.

Un cannibale de son dévergondage manifeste.

— Comment ça ? demande-t-elle, le regard perdu.

Je me lèche les lèvres sans le vouloir, prouvant mon envie de garder encore un peu de sa fragrance à la cerise, des bâtonnets qu'elle use et lèche à longueur de journée sous mon regard imperméable, dans l'antre de mes joues.

Ce soir, cet aspect anodin de sa vie revêt quelque chose de particulièrement érotique.

Moi aussi, je veux qu'elle...

— Rien. Oublies.

— Non ! se rebiffe-t-elle. Dylan... dis moi.

Ruby est largement plus méritante de mon esprit protecteur. Une douceur dans ses doigts qui caressent mes bras de haut en bas, le velouté sensuel de sa pulpe diffusant un frémissement visible.

— Je n'ai juste jamais embrassé personne, haussé-je les épaules, l'avouant sans honte.

— Toi ? Vraiment ?

Sa mine malicieuse me fait sourire.

Contrairement à ce que Gaël pourrait croire, je suis très... très différent des hommes qu'elle a pu rencontrer. Je ne suis pas un sexe sur patte, et ne suis pas un pensant hédoniste. J'ai beaucoup trop appris dans la souffrance pour cela.

Je ne couche pas avec les femmes, Enfin, non... Je ne saute personne avec mon sexe. J'ai déjà invité des femmes dans mon lit, mais ne les ait sustenté qu'avec mes doigts, ou tout autre objet susceptibles d'apporter du plaisir.

Car j'ai aussi beaucoup appris de l'observation distancée.

De ce fait, je suis toujours vierge, si la preuve peut en être réellement tangible.

Je sais pourtant comment aduler le sexe d'une femme, ait appris à reconnaître un point G, car mon propre plaisir n'entrait pas en ligne de mire, et j'étais, par conséquent, plus enclin à vérifier celui de ma partenaire. J'ai appris à cajoler les seins d'une femme, choyer sa chair tendre, presser avec envie ses tissus adipeux, bercer ses mamelons égrillards, embrasser et lécher ses aréoles avant de m'y acharner avec force et véhémence, m'apprenant la jouissance mammaire. J'ai appris à manier le clitoris, ce bourgeon éclôt sublime et douillet, avec brio, avec mes doigts, comme avec ma langue, parfois même avec mon gland. J'ai appris à savoir où chercher les zones érogènes les plus atypiques...

Mais je n'ai jamais enterré mon sexe dans le cocon moite d'une femme excitée.

Plus que du pelotage, c'est de la vénération fanatique que je voue au corps des Èves, au détriment du mien.

UNDER THE SPELL 🥀 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant