34 - deviner l'indevinable.

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J'ai posté le prologue de Serments Assassins. Si vous pouviez y laisser un petit commentaire ou like pour me dire ce que vous en penser ? 😊

Lorsque je rentre après avoir sustenté mon caprice givré dans la voiture avec Anthony, lequel m'a gentiment fait découvrir une glacerie en centre-ville, et fait rire dans l'habitacle étroit de sa voiture, je me coule dans ma baignoire en réfléchis...

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Lorsque je rentre après avoir sustenté mon caprice givré dans la voiture avec Anthony, lequel m'a gentiment fait découvrir une glacerie en centre-ville, et fait rire dans l'habitacle étroit de sa voiture, je me coule dans ma baignoire en réfléchissant.

Il est toujours éprouvant pour moi de faire face au silence et à la solitude, alors je lance ma playlist du bout des doigts, rabats mes coudes sur les rebords du bassin en acier émaillé, observe les boucles échappant de ma pince ornant mes joues, puis finis par définitivement fermer les paupières.

Un peu de calme... Ça fait du bien. Malgré tout. La mélodie s'élève, celle sur laquelle Dylan et moi avons dansé la nuit même, et je m'y perds si essentiellement qu'il me semble que mon coeur bat cette même mélodie enivrante.

Si enivrante d'enchantement, d'évasion. Je me sentirais presque tâter le firmament, si seulement je n'étais pas victime du poids de ma chair qui m'emprisonne. Alors au lieu de ça, j'en rêve, puis m'en échappe lorsque je décide que le moment de battement est terminé.

Je glisse mes pieds sur le carrelage froid sans m'inquiéter de la flaque qui s'écoule de mes membres, m'enveloppe dans mon peignoir, attache mes cheveux d'une serviette que je roule en turban, puis me nettoie soigneusement la peau avant de l'hydrater, histoire de me faire du bien.

Prendre soin de moi, c'en deviens si rare que je me demande même comment il se fait qu'un seul bouton ne soit apparu sur mon visage, juste au milieu de mon menton.

Mais ça fait chier quand même.

J'émerge du carcan vaporeux, et un pincement violent me saisit les intestins. À même l'entrouverture de la porte menant à ma salle de bain personnelle, je sens mon souffle évader mes poumons en même temps que la réalisation se confirme dans mon cerveau.

C'est bien Maël qui se tient là, à fouiller mes murs et reluquer mes cadres photo comme un rapiat, semblant presque se masquer de son épaule pour laisser ses yeux dévorer en cachette les représentations de mon adolescence, sous successions de clichés trompeurs.

J'ai beau y sourire, mes appréhensions post-phototypes n'y sont pas visibles. Tout ce que je voulais, c'était ma mère...

— Qu'est-ce que tu fous là, connard ? abordé-je.

Pourtant, je sais pertinemment que ses fadaises n'auront que le luxe de me donner encore plus envie de dormir, ou bien de lui foutre un coup de pied au cul. J'espère juste que Dylan est déjà rentré.

C'est à croire que Maël attend le moment propice pour se pointer. Son regard transpire l'intelligence subtile.

— Tiens, mademoiselle... me salue-t-il avec complaisance.

UNDER THE SPELL 🥀 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant